Résumé de la 37e partie n Omar est désolé de ne pas retourner le lendemain à la plage, son cousin devant prendre son cours de musique. Sa cousine, Nadia est furieuse contre lui. Le lendemain, il la croise dans les couloirs. Elle détourne la tête. Il la prend pas le bras. — Nadia... — Laisse-moi, dit-elle. — Je t'en supplie ! Elle s'arrête et le regarde. — Que veux-tu ? — Je ne veux pas que tu sois fâchée contre moi... — Je suis fâchée contre toi ! Tu as préféré Rafik ! — Mais ton frère est malade... tu sais bien qu'il est prioritaire en tout ! Elle le foudroie du regard. — Ah oui ? Et la galanterie, qu'est-ce que tu en fais ? Et elle le laisse là, planté. — Quel mauvais caractère que cette Nadia, se dit-il. Il pense à Nawal et il dit : «elle, c'est tout à fait son contraire, douce, gentille... Et si belle !» Ce n'est pas que sa cousine ne soit pas jolie, au contraire, mais il n'y a pas que la beauté qui compte, philosophe-t-il. Un bruit de pas se fait entendre. Est-ce Nadia qui revient ? Peut-être qu'elle regrette de l'avoir houspillé et qu'elle vient s'excuser... Mais c'est sa tante, Zahra, qu'il voit venir. — Que fais-tu là ? demande-t-elle. - Euh... dit-il, ne sachant quoi répondre — Allez, va vite retrouver Rafik, il a besoin de toi ! — Ah, oui... Il s'ébranle... Il monte à l'étage, pensant encore à Nadia qui lui fait la tête. Mais il finit par se dire que si elle ne veut pas lui parler, c'est son affaire ! Il pousse la porte de la chambre de Rafik. — Ah, te voilà, dit le jeune homme. — Tu as besoin de moi ? — Tu as oublié que Souad vient aujourd'hui ! — Souad ? demande-t-il. - Oui, Souad, ma prof de musique ! tu as oublié que tu dois lui remettre le poème que j'ai composé pour elle ! — Ah oui, dit Omar — Je l'ai glissé dans le roman, comme tu me l'as dit, tu l'attendras au rez-de-chaussée et tu le lui donneras de ma part ! — Oui, dit Omar. — Maintenant, parle-moi de Nawal, ton amour... — Nawal, dit-il, rêveur, c'est une fille formidable ! Il a envie d'ajouter : «Ce n'est pas comme ta chipie de sœur !» Mais il n'ose pas le dire, de peur que Rafik le prenne mal. (à suivre...)