Résumé de la 59e partie n Omar explique à Nadia qu'il veut l'épouser, une fois leurs études finies. Les deux adolescents se jurent un amour éternel. Ce jour-là, Rafik a insisté pour qu'il reste avec lui, jusqu'à l'arrivée du prof de musique. Il s'est mis sur son trente et un, revêtant son costume et sa cravate. — C'est aujourd'hui le grand jour, dit l'adolescent. Je lui ferai ma déclaration ! — Vas-y doucement, dit Omar. Il sait de quoi il parle : Souad, la prof de musique, avec qui il s'est entretenu, lui a clairement dit qu'elle n'éprouve rien pour le jeune handicapé mais, que lui, en revanche, l'intéresse. Elle lui a, quand même, promis de jouer le jeu, pour que Rafik garde ses illusions... — Je suis beau ? demande Rafik. — Oui, dit Omar. — Alors je laisse tomber ma partition ou mon archet, elle me la donne, c'est alors que je lui prends la main et que je l'embrasse ! — tu oseras faire cela ! — Oui, dit Rafik, j'en ai assez d'attendre, ou ça passe ou ça casse ! Omar est surpris par ce langage inhabituel de son cousin. Mais il sait qu'il ne peut rien faire : si Rafik a décidé de faire quelque chose, il le fera ! La prof de musique arrive peu après. Elle trouve Omar dans la chambre. — ah, tu es là ? dit-elle en souriant. Tu te décides à prendre des cours de musique ! Omar se lève, confus. — Non, non... Et il sort, en faisant un petit signe à son cousin. Il va au salon où il trouve Nadia, en train de lire. — Et ta mère ? souffle-t-il. — elle est à la cuisine ! — On va au jardin ? — Tu veux ? — Oui, dit-il. Elle se lève et l'entraîne. Mais il sait où elle veut se rendre. Il retrouve avec émotion l'arbre et, en partie caché par le massif de roses. Ils restent là un long moment, avant de se décider à retourner à la maison. — Où étiez-vous passés ? demande zahra. Il rougit, mais c'est Nadia qui répond : — au jardin, j'ai montré à Omar les rosiers... J'ai l'impression qu'ils dépérissent ... Elle regarde le jeune homme. — tu t'y connais en rosiers ? — Un peu, balbutie-t-il. — Je crois que c'est plutôt le jardinier qu'il faut faire venir, dit Zahra, n'est-ce pas Omar ? — Oui, dit Omar, heureux de s'en tirer à bon compte. — Je le dirai à papa, dit Nadia. (à suivre...)