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Affaire NARBR - ABS/ La décision de la FAF continue de faire des vagues
«Peint de l'extérieur, qu'en est-il de l'intérieur ?»
Publié dans Info Soir le 19 - 08 - 2007

Paradoxe n Si son équipe nationale va jouer le Brésil en amical ce mercredi, pour le prestige, le football algérien fait étalage de son incompétence et de sa médiocrité avec cette affaire NARBR - ABS.
Un de nos vieux dictons décrit bien la situation de notre football aujourd'hui : «Peint de l'extérieur, qu'en est-il de l'intérieur ?» (Mezouek mel bara, ouach halek mel dakhel).
D'un côté, on s'apprête à affronter le Brésil, une affiche de prestige qui va encore mettre sous les feux de la rampe notre sélection nationale et va peut-être soigner un tant soi peu une vitrine en mal de reconnaissance, soumise à l'oubli et aux mauvais résultats depuis plus d'une quinzaine d'années.
D'un autre, notre football national vient d'être secoué par une affaire, voire une décision complètement irréfléchie et illégale prise de la part de sa première fédération dans le désormais dossier qui fera date du match NARB Réghaïa - A Boussaâda. En effet, faire passer la Nationale Deux (ou Super DII) de 18 à 19 clubs sur on ne sait quelle décision venue d'on ne sait où, sans la moindre réunion du bureau fédéral, piétinant les statuts et les règlements généraux de cette même fédération, c'est non seulement faire injure à la crédibilité de notre football et ses institutions, mais c'est une manière de cautionner la magouille et la tricherie. Déjà soumis au diktat des barrons de l'argent et du pouvoir inculte, et à une corruption généralisée à presque tous les niveaux (présidents de clubs, arbitres, dirigeants, joueurs) et à tous les paliers de la pratique (de l'élite à la plus petite des divisions), voilà que l'instance de M. Haddadj, un commis de l'Etat qu'on pensait au-dessus de la mêlée, renvoie la balle hors cadre, bafouant la loi et la morale.
Désormais, la porte est ouverte à toutes les dérives et à tous les complots clubards de bas étage, mais aussi à tout genre de revendications et de protestations. D'ailleurs, cela n'a pas tardé puisque quarante-huit heures seulement après l'annonce, à travers un communiqué de la FAF du repêchage de l'ABS, puisque deux autres clubs ont réagi en demandant d'être réhabilités à travers une Super DII à 21 clubs : le WA Boufarik et la JSM Tiaret.
S'engouffrant dans cette honteuse brèche ouverte par les instances du football, ces deux clubs ne demandent que réparation pour avoir joué franc jeu sur le terrain, alors que cela sentait les égouts du côté de Réghaïa. Un club pas du tout inquiété par ces mêmes instances, alors qu'il est impliqué directement dans cette affaire. Car lorsqu'il y a un corrompu, il y a forcément un corrupteur. Et en refusant de porter des réserves le jour du match contre un joueur pourtant suspendu – alors qu'en cours de saison, les réserves pleuvent —, le NARBR n'a-t-il pas refusé de gagner un match qui lui tendait la main sans faire cas du résultat lui-même.
Pis encore, des compte-rendus de presse ont fait part de faits graves le jour de ce match de la dernière journée de la Super DII. Un dirigeant délégué par l'USM Bel Abbes, équipe qui était en course également pour le maintien, avait demandé sur place aux dirigeants de Réghaïa de procéder aux réserves d'usage au sujet du joueur Kacimi, mais ces derniers avaient refusé. Catastrophique encore, les dirigeants de Boussaâda n'avaient pas, selon des sources fiables, le montant d'argent total exigé par leurs homologues de Réghaïa, ce qui explique leur décision volontaire de faire jouer un élément pourtant suspendu, soit un gage de leur «bonne - mauvaise - foi» de payer le restant de la somme avant l'expiration des délais de dépôt des réserves ! De la haute voltige machiavélique en matière d'arrangement.


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