Thèmes n L'économie fondée sur la connaissance, la gouvernance, la lutte contre la pauvreté, les libertés économiques ont été les principaux thèmes débattus hier. Avec une collaboration de la Banque mondiale, le Conseil national économique et social (Cnes) organise depuis hier à Club-des-Pins, un séminaire sur «l'Economie basée sur la connaissance.» Un concept encore flou, car utilisé dans un espace de critères multidimensionnel qui caractérise «un domaine», «la réunion d'un ensemble de conditions qui permettent de penser qu'il se passe probablement quelque chose qui tourne autour de l'économie de la connaissance, de la nouvelle économie, etc.» a souligné Seghir Babès, le président du Cnes. Selon lui, le choix de ce thème «l'Economie fondée sur la connaissance (EFC)» est loin d'être fortuit. «Il obéit à une démarche d'investigation rythmée par un agenda mondial qui a élevé ces réflexions au rang des question stratégiques en Algérie.» Dans cette optique, le Cnes entend prendre appui sur toute l'étendue de son mandant, comme espace rassemblant aux côtés des pouvoirs publics toutes les forces vives de la société civile organisée, à l'effet de contribuer, à sa manière à «relever ce défi». M. Babès a cependant espéré que ce séminaire sera suivi par des ateliers avant de faire l'objet de recommandations en session plénière et enfin un mémorandum qui sera envoyé aux instances de l'Etat en avril 2008. Plusieurs experts internationaux ont pris part à ce séminaire. François Rischard, un expert de la Banque mondiale, a dressé un bilan et une liste des pays qui ont commencé à introduire le volontarisme de l'Etat basé sur une économie de la connaissance. «Une expérience réussie dans plusieurs pays du tiers monde». Et de citer la Croatie, le Chili, la Finlande et Dubaï. L'Algérie a été malheureusement absente sur le tableau. Mais selon cet expert international rien n'est impossible pour elle. «C'est souvent une situation de crise qui avait poussé ces pays à émerger. Et l'Algérie ne manque pas de crises. Ce sont des avantages qui déclencheront des initiatives pour une réussite économique. L'Algérie a aussi d'autres éléments clés, sa population jeune, un secteur de télécommunications en plein boom et un classement relativement bon dans le domaine des affaires, à la 104e place sur 150 pays.» De nombreux responsables politiques ont participé hier à ce séminaire dont la ministre déléguée à la recherche scientifique, des hommes d'affaires ainsi que plusieurs représentants des institutions militaires. Il faut rappeler que de très importantes communications seront présentées aujourd'hui, mardi, lors de ce séminaire.