Les habitants d'une cité de recasement dite «base de vie technicum de Boghni» ont observé, hier, mardi, un rassemblement devant le siège de la mairie pour demander leur relogement. Les 56 familles qui vivent depuis 1990 au niveau dudit bidonville expriment leur «marasme face aux conditions insupportables» qu'elles subissent quotidiennement depuis 17 ans. Plusieurs démarches ont été entreprises par les concernés en vu de leur prise en charge mais «en dépit d'une multitude de solutions proposées par les autorités locales» leur situation n'a pas changé d'un iota car aucune desdites solutions n'a abouti. Ne voyant pas le bout du tunnel, les habitants de la base de vie ont entamé depuis le 4 de ce mois, une protestation de rue en observant des sit-in et en procédant à la fermeture du siège de l'inspection des domaines de Boghni. Action initiée par le comité de quartier. Dans une déclaration rendue publique, hier, les protestataires dénoncent «le silence et le mutisme des autorités locales quant au règlement de ce problème par la régularisation de la situation des 56 familles. Par ailleurs, et devant ce qu'il qualifie de «mépris affiché par les autorités locales et le sentiment de non-gestion du dossier relatif à l'ex-base de vie de Boghni», le comité de quartier lance un appel aux partis politiques, aux comités de villages et de quartiers ainsi qu'à la société civile pour leur apporter leur soutien dans leur démarche pour faire aboutir leurs revendications.