Résumé de la 54e n Rafik révèle à Omar qu'il a l'intention de faire le premier pas en direction de Souad, son prof de musique qu'il aime. Pour elle, il se met en costume et cravate. Rafik voulait dîner dans sa chambre, mais Omar a insisté pour qu'il descende manger avec lui. En fait, il redoute de se retrouver seul avec Nadia et ses parents. Quand les deux garçons arrivent, ils les trouvent déjà installés. — Tu n'es pas fatigué ? demande Tahar à son fils. — Si, dit Rafik, mais Omar a insisté pour que je descende. — ?a va lui faire du bien, bredouille Omar. Il jette un coup d'œil furtif sur Nadia. Elle joue avec sa fourchette, paraissant détachée. Il l'admire pour son calme ! Il prend place à côté de Rafik. — Alors, demande son oncle, on ne t'a pas vu de la journée. Qu'as-tu fait de bon aujourd'hui ? Il rougit, pensant à ce qu'il a fait. — Euh... Je suis resté dans ma chambre... J'étais fatigué ! La femme de son oncle, Zahra, s'inquiète. — Tu n'es pas malade, j'espère. — Non, non, ma tante... Juste un peu de fatigue, et puis, c'est parti... Comme le costume de Rafik est beau ! Il veut faire diversion mais son oncle le prend au mot. — si tu en veux un, on t'en achètera un. — non, non... — Et pourquoi pas ? dit tante Zahra. Tu pourras entrer avec au lycée ! — Ce ne sera pas nécessaire, ma tante. — Nous verrons bien, dit la tante. Il jette un coup d'œil à Nadia. Elle suit la conversation, amusée. — Un costume lui irait bien, dit Rafik. Nadia rit. — Pourquoi ris-tu ? lui demande son frère. — J'ai l'habitude de le voir en jeans... alors, un costume... — Un costume, dit sa mère, ne se porte pas tous les jours, mais pour certaines occasions seulement... comme la rentrée scolaire. — Ou le mariage, dit Nadia. Elle regarde Omar qui rougit. Comment, se demande l'adolescent, peut-elle avoir autant d'aplomb ? Mais on oublie vite le costume et on parle d'autre chose. Omar remarque encore que Nadia participe activement à la conversation, comme s'il ne s'était rien passé. A la fin du repas, elle se lève pour partir. Nadia, qui passe devant lui, lui souffle. — N'oublie pas, cette nuit... Il est comme assommé. — Tu m'aides à remonter dans ma chambre ? demande Rafik. (à suivre...)