Résumé de la 60e partie n Tandis que Rafik décide de jouer son destin, en avouant sa flamme à son prof de musique, Omar file le parfait amour avec Nadia. Le prof de musique descend, le visage fermé. Omar la regarde, effrayé : il a compris qu'il vient de se passer quelque chose. Elle l'aperçoit, fait la moue, hausse les épaules et s'en va. D'habitude, elle demande à voir Zahra, pour lui dire au revoir, avant de partir. Sans hésiter, Omar se précipite vers l'escalier. Il arrive, haletant, à la chambre de Rafik. Il trouve celui-ci en train d'enlever son costume. — Que s'est-il passé ? demande-t-il. Le jeune garçon lève vers lui un visage très pâle. — Il ne s'est rien passé ! — Voyons, Rafik, tu peux tout me dire... Il le regarde, avec ironie. — A toi ? à toi qui m'as menti ! — Je ne t'ai jamais menti ! — Tu ne m'as pas dit qu'elle m'aimait ? — Je t'ai dit ce qu'elle m'a dit ! — Alors, c'est elle la menteuse ? Rafik secoue la tête. — J'ai été fou de m'éprendre de cette fille ! — Dis-moi ce qui s'est passé, insiste Omar. — Tu veux vraiment le savoir ? — Oui, dit Omar, qui s'attend maintenant au pire. — Eh bien, dit Rafik, j'ai fait comme je t'ai dit. J'ai lâché mon archet, elle s'est baissé, elle l'a ramassé, puis me l'a tendu. J'ai alors saisi sa main et je l'ai portée à mes lèvres. Elle a poussé un cri, elle a arraché sa main et m'a dit : «petit monstre !» — C'est le coup de la surprise, dit Omar. — Non, dit Rafik, il y avait beaucoup de mépris dans ses propos et son regard ! — Je suis sûr que tu te trompes ! — Elle m'a traité de petit monstre ! — Cela lui a échappé ! — Non, elle le pensait vraiment... — Mon pauvre ami, dit Omar bouleversé. Mais Rafik étrangement sourit. — Je crois que cela m'a ouvert les yeux. Je ne peux pas aimer une fille qui me méprise ! — Voyons, Rafik, cette fille... — Oui, je l'ai aimée à la folie ! Mais je ne l'aime plus désormais, je ne veux plus avoir affaire à elle ! D'ailleurs, je vais demander à maman d'arrêter les cours de musique ! Je vais prendre des cours de langue. Je veux faire de l'interprétariat ! — Rafik... — S'il te plaît, ne parlons plus de cela(à suivre...)