Résumé de la 4e partie n La nouvelle demeure de la famille – une maison de style colonial – plaît à tous. Sauf à la vieille grand-mère qui préfère sa maison de campagne et... au chien qui semble terrorisé ! On ouvre les armoires, les placards : le couple européen, qui occupait les lieux auparavant, a laissé beaucoup de choses, y compris des vêtements. — vous choisirez tout ce qui vous plaira, dit Ali, le reste, je ferai venir un marchand de vieilles choses, il nous en débarrassera. — Pouah, dit la vieille Hadda, moi porter des vêtements de roumis ! Sa belle-fille lui montre un manteau. — Regarde, il est presque neuf ! — porte-le, toi-même, dit Hadda, moi je n'ai rien à faire des vêtements d'infidèles ! — Et les assiettes, tu ne mangeras pas dedans ? la taquine Zahia. Il y a aussi un réfrigérateur... Peut-être que tu ne boirras pas d'eau fraîche ? — J'ai ramené mes assiettes ! quant à l'eau fraîche, j'ai ma gargoulette, je la suspendrai à un arbre, avant d'aller au lit, et le matin l'eau sera glacée ! Zahia veut pousser les choses plus loin. — Et les lits, comment feras-tu pour dormir ? Mais Ali, qui surprend la conversation arrête sa femme. — Laisse ma mère tranquille, elle fera ce qu'elle voudra ! Il se retourne vers elle. — Les enfants m'ont dit que tu n'as pas encore choisi ta chambre ! — Je dormirai avec les filles ! — Pourquoi ? dit Zahia, il y a assez d'espaces, tu seras plus à l'aise dans une chambre à toi toute seule ! tu y mettras tes affaires, tu iras dormir quand tu voudras... — C'est vrai, dit Ali, tu seras plus à l'aise ! — alors, donnez-moi une chambre, maugrée la vieille. — Que dirais-tu de la chambre qui se trouve au milieu, sur le côté gauche : ainsi tu seras entre les garçons et les filles ! — Fais comme tu veux, dit Hadda, qui se retire. Zahia secoue la tête. — ta mère ne changera pas, elle est toujours en train de protester ! — il faut la comprendre, dit Ali, nous l'avons forcée à venir ici. — elle doit s'adapter à notre nouvelle vie, dit Zahia. Les enfants, eux, sont contents de leurs chambres. Mais il y a un problème : il n'y a pas assez de lits ! — il y en a un seul dans notre chambre, dit Omar. Qui le prendra : moi, Boussif ou el-houari ? — Ce sera le plus jeune, dit ali. Omar veut protester, Ali l'arrête. — C'est provisoire, je vais commander des lits pour chacun d'entre vous ! Le petit Boussif est intrigué. — il y a une porte et un escalier qui descend au sous-sol. — C'est la cave, dit Ali. — tu nous fais visiter ? demande le petit. (à suivre...)