Résumé de la 7e partie n Dans la cave où il est descendu pour prospection, le petit Boussif est effrayé par un coin. Il dit y avoir aperçu l'ombre d'un homme. Ali le trouve encore tout tremblant. — Alors, petite mauviette, tu n'es pas encore remis de tes émotions ? — Laisse-le tranquille, dit sa grand-mère, tu ne vois pas qu'il est épouvanté ? — Il affirme avoir vu quelqu'un, dit Zahia, sa mère. — C'est de la folie, dit Ali, il n'y a personne à la cave... il n'y a que de vieilles choses ! (Il se retourne vers son fils). Quand tu seras remis de ta peur, nous descendrons ensemble et tu verras de tes propres yeux, qu'il n'y a rien ! Omar intervient : — C'est vrai, dit-il, il n'y a personne, mais je dois reconnaître qu'il y fait très froid ! — C'est à cause de l'humidité, dit Ali... Je vais faire installer des fenêtres supplémentaires, au niveau de la maison, ça va faire entrer le soleil ! On oublie l'épisode de la cave. Chacun vaque à ses occupations et les enfants vont jouer dans le jardin. — Nous avons un ballon, dit Omar, nous allons faire une partie. — Je joue avec vous ? dit Zahra. — Bien sûr, dit Omar ; toi, Boussif, tu fais le gardien de but. Je tire, et toi tu essayes d'arrêter le ballon ! Boussif se met en position de gardien de but. Omar et Zahra se disputent le ballon. Omar tire, le ballon va se coincer dans la petite fenêtre qui sert d'aération à la cave. — Eh bien, dit Omar, à son frère, va chercher le ballon ! Boussif regarde le ballon coincé et secoue la tête. — C'est juste sous l'échelle, dit-il. — Et alors ? dit Omar. — J'ai peur ! — Mais peur de quoi ? — De... de la chose... — Quoi ! s'écrie l'adolescent, ça te reprend ? — Je t'en prie, va l'enlever toi-même ! Le chien, Black, accourt, en aboyant joyeusement. — Toi, Black, dit Omar, va chercher le ballon, montre à cette mauviette de Boussif, qu'il n'y a rien à craindre, qu'il n'y a personne dans la cave ! Le chien se précipite mais arrivé devant le ballon, il recule, précipitamment, le poil hérissé. — Eh bien, crie Omar, va chercher le ballon ! Mais le chien, gémissant, refuse. Omar s'approche de la fenêtre. —Tu es un chien désobéissant, lui dit-il, sévèrement. Il retire le ballon et retourne vers ses frères. — C'est idiot, dit-il, cette réaction de Boussif et celle du chien ! — Je ne retournerai plus jamais dans la cave, dit Boussif. —Tu n'es qu'un idiot, dit Omar. (à suivre...)