Résumé de la 8e partie n Le jeune Boussif est toujours effrayé par la cave. Même le chien de la maison, Black, refuse de s'en approcher. Le soir, à table, Omar ne manque pas de parler de l'épisode du ballon. — Boussif a refusé d'aller chercher le ballon coincé dans la fenêtre de la cave ! — Encore cette peur inexpliquée, dit Ali. Il se retourne vers le jeune garçon. — dis-moi ce qui te fait peur ? — Je ne sais pas, dit Boussif Son père est prêt à s'emporter. — comment cela, tu ne sais pas ? tu te moques de moi ? — Non, je t'assure que je ne me moque pas de toi... — Demain, nous descendrons dans la cave et tu verras de tes yeux qu'il n'y a aucune raison d'avoir peur ! tu as entendu ? Pour toute réponse, Boussif éclate en sanglots. — C'est ça, dit Ali, pleure comme une fille ! — Laisse-le tranquille, dit Zahia, la mère du petit. — Ses frères n'ont pas peur, dit Ali, tiens, El-Houari est plus jeune que lui et je suis sûr qu'il descendrait sans problème dans la cave ! Le petit El-Houari secoue la tête. — J'aurais trop peur ! — Je viens d'expliquer à ton frère, qu'il n'y a pas de raison d'avoir peur ! — Moi j'ai peur, dit El-Houari — Omar n'a pas peur, Zahra n'a pas peur ! — Mais le chien a peur, dit le petit. — Le chien ? dit Ali, que vient faire le chien dans cette histoire ? — Omar lui a dit d'aller chercher le ballon, il a refusé de s'approcher de la fenêtre. — C'est un chien désobéissant, dit Omar, il va falloir refaire son dressage ! La vieille Hadda qui, jusqu'ici, n'a rien dit, prend la parole. — Moi, cette maison ne me plaît pas ! — Voyons, maman, dit Ali, tu ne vas pas recommencer... — Il y a comme un malaise, continue la vieille, je ne me sens pas du tout en sécurité ! — Je voudrais dormir avec toi, cette nuit, dit Boussif à sa grand-mère — Moi aussi, dit El-Houari — Chic, dit Omar, j'aurai la chambre pour moi tout seul ! — Pas question, dit Ali, vous dormirez avec votre frère ! — Ne sois pas trop sévère avec eux, dit Hadda, ils sont jeunes, et cette maison les impressionne ! — Cette maison est désormais notre maison, dit Ali, ils doivent s'habituer à y vivre Boussif se met à pleurer. — J'ai peur ! — Tu n'as pas à avoir peur, dit sa mère, la nuit je viendrai te border et m'assurer que tout va bien. (à suivre...)