Résumé de la 14e partie n Le cousin Rabah, qui est médecin, a trouvé le moyen de débarrasser le petit Boussif de sa peur de la cave. C'est après le déjeuner que Rabah parle à Boussif. — Alors, comme ça, je viens d'apprendre que tu as peur de descendre à la cave ? Le petit garçon baisse aussitôt la tête. —Tu as honte, n'est-ce pas ? dit Rabah La grand-mère, Hadda, intervient. — Laissez-le, ne lui parlez plus de cette cave de malheur, ça l'effraie toujours ! —Justement, il faut faire en sorte que cela ne l'effraie plus ! Boussif secoue la tête. — Il y a quelque chose de caché dans la cave ! — Mais non, dit Rabah, j'y suis descendu tout à l'heure avec ton père, nous avons tout fouillé, il n'y a absolument rien de caché ! il n'y a que des vieilles choses ! —J'ai vu la chose, dit le petit —Tu as cru voir la chose, dit Rabah, mais il n'y a absolument rien ! —Tu peux croire le cousin Rabah, dit Ali — D'ailleurs, dit le cousin, nous allons y descendre, tu verras qu'il n'y a rien ! — Je ne veux pas descendre dans la cave, dit Boussif Ali est prêt à s'emporter. — Qu'est-ce que c'est que ces façons de répondre ? tu vas te lever tout de suite... — Nous serons, avec toi, dit doucement Rabah. Tu veux bien venir ? Le petit garçon hésite, puis hoche la tête. — D'accord ! — Ah, voilà qui est bien, dit Rabah. Il se lève, prend la main de Boussif et, suivi par Ali, ils prennent la direction de la cave. Arrivé devant la porte, Boussif recule vivement. — La chose est en bas, je le sens ! — Il n'y a rien, dit Rabah Ali ouvre la porte. Boussif tremble de tout son corps. Il se met à pleurer. — J'ai peur... J'ai peur ! — Il n'y a aucune raison d'avoir peur ! Il résiste, il ne veut pas entrer. Ali le prend par la main et le tire violemment. — J'en ai assez de tes lubies ! viens ! Il lui fait descendre quatre à quatre les marches et le traîne jusqu'au coin qui l'effraie tant. — Vois, il n'y a rien ! Mais le petit a fermé les yeux. — Il fait de la résistance, dit Rabah, il refuse d'admettre qu'il n'y a rien d'effrayant dans la cave ! — ça va donc continuer ? dit Ali — Je le crains... A moins qu'on le laisse seul ici, une heure ou deux, il finira par contre par voir qu'il n'y a rien ! —Il va rester, dit Ali (à suivre...)