Celui qui a dit que nous étions dans le temps de la célérité ne se trompe pas dans le cas de l'Etusa. Depuis quelques années, la cabine où loge le receveur ne sert à rien. Ce dernier n'hésite pas dans la totalité des bus à aller directement vers les passagers pour encaisser. «C'est une première. L'Etusa et malgré un retour en force — car, aujourd'hui, elle a plus d'effectifs et de bus — a ce problème (receveur ambulant) comme mauvais point. «La plupart de ses caissiers sont jeunes et parfois ils s'emportent facilement surtout s'ils ont en face d'eux des adolescents. si c'est le cas, alors bonjour les dégâts, insultes, bagarres…», raconte un habitué des bus bleu et blanc. Mais cette pratique intervient, apprend-on, depuis l'augmentation du nombre des mauvais payeurs et des clandestins (harragas) dans les bus de l'Etusa. Car avant de recourir à cette méthode, beaucoup de passagers ne payaient pas leurs places. Aujourd'hui, les choses se sont beaucoup améliorées et l'Etusa réalise un bon chiffre d'affaires. Rappelons que depuis janvier 2006, les prix des billets ont augmenté de 5 DA sur toutes les lignes desservies par cette compagnie.