Le contrat ayant trait à l'exploitation des trois gisements de pétrole, liant Sonatrach à la compagnie pétrolière italienne ENI, a été prolongé de cinq ans. L'information a été diffusée hier via un communiqué rendu public, par l'entreprise nationale des hydrocarbures. Les deux compagnies ont ainsi signé, hier, une «Lettre-Accord». Celle-ci, indique la société algérienne, porte sur «la prorogation de cinq années de la période d'exploitation de trois gisements, régie par un contrat de partage de production conclu le 15 décembre 1987 entre Sonatrach et ENI (anciennement Agip) pour la recherche et l'exploitation d'hydrocarbures». Sonatrach et ENI ont également signé, le même jour, une «Déclaration mutuelle» visant à associer une filiale de la compagnie italienne dans la réalisation du gazoduc Galsi devant relier l'Algérie à l'Italie via l'île italienne de Sardaigne. «La déclaration mutuelle a pour objet l'engagement de l'ENI à exercer ses droits d'actionnaire ayant un contrôle sur sa filiale Snam Rete Gas (SRG) dans le but de l'encourager à réaliser le projet Galsi», a souligné le communiqué. La même correspondance fera également savoir que la Société Galsi Spa et SRG sont, à présent, en pourparlers pour définir les termes de la participation de cette dernière. Sonatrach est l'actionnaire majoritaire de la société Galsi SPA chargée de réaliser, d'ici à 2010-2011, ce gazoduc de 940 km et d'une capacité de 8 milliards de m3 par an. Le projet en question a connu une accélération avec la signature à Milan en mars 2005 des lettres d'intention de vente et d'achat de gaz avec de nombreuses compagnies, puis l'approbation du nouveau statut de la société Galsi en décembre 2006, et ce, à la faveur de la visite du Chakib Khelil dans ce pays.