Résumé de la 14e partie n Assia écrit une lettre anonyme où elle dénigre Mourad puis la glisse dans la boîte aux lettres du docteur Nadia. Arrivée au quartier, elle jette un coup d'œil du côté de chez Mourad : sa voiture n'est pas là, il n'est donc pas rentré ! «Je suis bête, se dit-elle, je l'ai laissé à l'hôpital !» De toute façon, il faudrait que Nadia tombe sur la lettre, et il n'est pas certain qu'en fin de journée, elle ouvre sa boîte aux lettres. C'est donc demain qu'elle découvrira la surprise qu'elle lui a faite ! Ah, comme elle voudrait être sur place pour savourer ce moment ! Elle entre à la maison. — Tu as récupéré ta carte ? lui demande sa mère. — quelle carte ? demande Assia. — Quoi, ce n'est pas ta carte que tu es allée chercher ? tu m'as dit que tu l'avais oubliée au dispensaire ! Assia se rappelle alors le prétexte qu'elle a donné à sa mère pour sortir. — ah oui, ma carte... Je l'ai récupérée ! — Tu as vu le docteur Mourad ? — Oui ! — Et pourquoi n'es-tu pas revenue avec lui ? — Il a encore du travail... Zohra hoche la tête. — Ce garçon est un bosseur... si tu l'épouses, il est certain que vous réussirez ! Vous ferez un joli couple ! Assia la regarde, les yeux pleins d'envie. — Tu penses ? — Oui, tu es mignonne, et lui est très beau ! Elle ferme les yeux, s'imaginant avec Mourad. — Mais il devrait se prononcer vite, n'oublie pas que Fatiha revient dans quelques jours, et qu'il faudrait lui donner une réponse ! — C'est Mourad que je veux épouser pas son vaurien de neveu ! — Vaurien, vaurien... Lui au moins demande ta main ! — Le docteur Mourad me demandera aussi, c'est une question de temps seulement ! — alors, à toi d'aller vers lui, de le pousser à te faire sa déclaration... Je te croyais plus maligne que cela, ma fille ! Assia regarde sa mère. — comment faire ? Je ne vais pas lui dire tout de même : demande ma main ! — Non, bien sûr, mais il y a des subterfuges ! — dis-moi ce qu'il faut faire et je le ferai tout de suite ! Elle la prend par la main. — viens ! Elle l'entraîne dans la cuisine où les accueille une délicieuse odeur de brioche en train de cuire au four (à suivre...)