Résumé de la 28e partie n Tandis qu'elle glisse la lettre anonyme qu'elle destine à Mourad dans sa boîte, Assia est surprise par Nadia, puis par Mourad. Mourad, étonné par ce que vient de lui dire Nadia – notamment que Assia ne le connaît pas, qu'elle n'est jamais venue à l'hôpital... – se retourne vers elle. — tu peux m'expliquer ? — je ne sais pas, dit la jeune femme, horrifiée. Nadia pousse un cri : — il y a une lettre dans ta boîte. — C'est sans doute un courrier de l'administration, dit Mourad. Nadia se rappelle la lettre anonyme qu'elle a reçue, il y a quelque chose et elle établit aussitôt un rapport avec Assia. — Ouvre vite, dit-elle. Assia veut partir, Nadia la retient. — tu resteras ici, toi ! Mourad intrigué ouvre sa boîte, prend la lettre, l'ouvre et la lit. — C'est incroyable ! dit-il, en regardant Nadia. — C'est une lettre anonyme ? dit-elle. — comment as-tu deviné ? — donne, dit-elle. Il lui tend la lettre. Elle la lit. Elle ouvre son sac, prend la lettre qui lui a été adressée et la lui tend. Il la lit. — C'est donc cela, dit-il, je parie que tu n'en aimes pas un autre ! — et que toi tu n'as pas été fiancé ! Elle se retourne vers Assia : — C'est, elle, le corbeau ! Elle, l'auteur des lettres ! elle a cherché à nous dresser l'un contre l'autre! Il faut la faire arrêter ! Mourad regarde la jeune femme, avec mépris. La brioche, le berkoukès, les yeux doux : elle cherchait à le séduire et, voyant en Nadia une rivale, elle a voulu se débarrasser d'elle ! combien elle est vile et pitoyable ! — nous allons déposer plainte, insiste Nadia. — Non, dit Mourad, c'est ma voisine... Je connais sa famille, sa mère est même apparentée à ma grand-mère. Je ne veux pas de scandale, mais qu'elle parte, qu'elle disparaisse de ma vue, je ne veux plus jamais la revoir ! Assia, tête basse et les jambes tremblantes, quitte les vestiaires sans demander son reste. Elle va d'abord pleurer tout son saoul, dans un coin, puis rentre. «alors ? demande sa mère, en la voyant, Mourad t'a fait sa déclaration ?» Pour toute réponse, Assia éclate en larmes. Quelques jours après, la cousine Fatiha est revenue prendre sa réponse. C'est la mère qui la lui donne : Assia est d'accord pour épouser son neveu Bouzid le maçon, qui, après tout, est un honnête homme...