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Traitement et chirurgie
Publié dans Info Soir le 22 - 10 - 2007

Nécessité n «Tout goitre doit être opéré», martèle un professeur. En premier lieu, ceux qui présentent une hyperthyroïdie et /ou un cancer.
Pour les tumeurs de moins de 2 cm, mesure donnée par l'échographie, elles doivent être systématiquement surveillées. A cette taille, il faut faire des prélèvements des nodules. Si la ponction avec examen cytologique est en faveur d'une tumeur bénigne, il est impératif de continuer à la surveiller. En revanche, si à l'examen médical on suspecte ou on retrouve des cellules cancéreuses, l'intervention chirurgicale est donc indispensable. «Quand c'est une tumeur bénigne de 3 cm ou plus et qu'elle siège sur un côté de la glande, il faut enlever juste le côté qui porte le nodule. A ce moment-là, on ne prendra pas de traitement après», précise le professeur.
Si on enlève toute la glande qui du reste est indispensable pour la survie de l'individu, il faut que le patient prenne obligatoirement des hormones de substitution. «Enlever toute la glande et donner un traitement substitutif est quelque chose de tout à fait bénin, extrêmement simple et sans effets secondaires. L'hormone synthétique donnée est appelée levothyroxine. Elle existe de façon constante dans les pharmacies», tranquillise le Pr Chaou.
Quant à l'intervention chirurgicale, il faut noter qu'elle existe depuis 2 siècles. Auparavant, en Algérie, cette chirurgie était appréhendée par le malade et surtout par les médecins endocrinologues en raison des complications qui sont souvent fonctionnelles (qui touchent une fonction donnée). La fonction phonatoire, (l'opéré du goitre peut avoir un trouble de la voix ou carrément la perdre), était la principale crainte et le principal motif du refus de l'intervention. Mais il faut savoir que les troubles de la voix peuvent être récupérés après une rééducation fonctionnelle.
L'autre complication possible concerne la fonction du métabolisme du calcium et du phosphore. «Pour le métabolisme phosphocalcique, c'est plus grave parce que c'est une séquelle définitive. Mais, il faut le préciser, rare. Dans ce cas, le malade devait prendre du calcium et de la vitamine D à vie.» Donc, l'intervention chirurgicale était réputée dangereuse.
«Aujourd'hui, les chirurgiens algériens opèrent beaucoup mieux la thyroïde. Et les complications sont devenues pratiquement nulles.
Il n'y a aucune crainte, aujourd'hui, à subir une opération chirurgicale sur la thyroïde, même si le ‘'risque zéro'' n'existe pas.» «Il y a toujours des complications, mais elles sont mineures. Pour la femme au foyer, au pire elle ne poussera plus de youyous dans les fêtes et elle arrêtera de tchatcher et de crier après ses enfants et son mari», plaisante le professeur.
«Le citoyen algérien, porteur d'une affection de la glande thyroïde, doit savoir que sa prise en charge doit être spécialisée. Et que toute décision concernant son traitement, vise avant tout à le guérir avec un minimum de complications et de séquelles. Et qu'il ne doit plus avoir d'appréhension concernant l'opération chirurgicale.
Bien sûr, c'est une pathologie pratiquement féminine, elle peut avoir des conséquences sur l'esthétique et tant qu'on ne connaît pas la nature histologique (tumeur maligne ou bénigne) d'un goitre ou d'un nodule thyroïdien, il faut que le malade accepte la faisabilité ou la pratique d'une intervention chirurgicale. Il n'y a pas d'autre issue», conclut-il.


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