Feuilleton n Comme convenu, le président de la FAF, Hamid Haddadj, a reçu, samedi, mais séparément, Peter Schnittger puis Rabah Saâdane pour les premiers rounds de négociations en attendant la venue à Alger de Rabah Madjer. L'expert et instructeur allemand de la Fifa, Peter Schnittger, a enfin rencontré le président de la FAF, Hamid Haddadj, samedi matin durant près de quatre heures au siège de Dély Ibrahim. Au cours de cette première entrevue, les deux hommes ont longuement débattu de la situation du football national, et le technicien allemand, responsable en tant que Directeur technique national (DTN) nommé par le ministère de la Jeunesse et des Sports d'un vaste projet de prospection et de formation de jeunes footballeurs non structurés, a donné sa vision des choses et présenté son programme pour la structure qu'il devrait intégrer dans les prochains jours. Non pas en tant que chargé d'une mission en direction des sélections (évaluation des performances), des entraîneurs et encadreurs (formation), mais en véritable DTN. En effet, Schnittger a, de tout temps, refusé, c'est-à-dire d'être dévalué, d'occuper un simple poste au niveau de cette structure. Dès le départ, il l'a affirmé ouvertement : ou bien être le responsable de la DTN, version FAF, sinon rien. Le problème c'est que le ministre El-Hachemi Djiar, a souhaité vivement l'intronisation de Schnittger à la tête de la DTN, alors qu'auparavant Haddadj l'avait refusé optant pour Fodil Tikanouine qui est en poste depuis plus d'une année. Ce qui explique un peu la position inconfortable et le dilemme devant lequel se trouve le président de la FAF et la programmation d'une autre réunion entre les deux hommes la semaine prochaine afin d'éclaircir les choses une fois pour toutes. Ce qui est certain, c'est que outre le soutien de M. Djiar, Schnittger a également celui indéfectible de Rabah Saâdane, le nouveau sélectionneur national qui a recommandé vivement aux responsables du football d'investir en un homme aux compétences avérées et à la riche expérience, notamment en Afrique où il a roulé sa bosse durant trente-quatre ans. Qui dit mieux ! Il veut un contrat de longue durée l Reste maintenant Rabah Madjer que le président Haddadj attend dans les toutes prochaines heures afin d'entamer des négociations avec lui, à l'instar de Schnittger et Saâdane. Aux dernières nouvelles, l'ancien sélectionneur national aurait demandé de meilleures garanties, à savoir un contrat de longue durée afin d'avoir suffisamment de temps pour asseoir sa stratégie et travailler à préparer une équipe d'avenir digne de représenter le pays et d'approvisionner l'équipe A.