Cinéma n Taghit, dans la wilaya de Béchar, abritera, du 12 au 17 novembre, la première édition du Taghit d'or du court-métrage. Le président de la fondation Fennec d'or, Hamraoui Habib Chawki, a animé, hier, au siège de la télévision, un point de presse pour annoncer la tenue de la première édition du Taghit d'Or, un festival consacré aux courts-métrages. «Cette initiative vise, d'une part, à renouer avec la pratique et la création cinématographique, et, d'autre part, à promouvoir le court-métrage qui, ces dernières années, a connu une véritable relance, notamment grâce à une nouvelle génération de jeunes réalisateurs portés par un intérêt manifeste au fait cinématographique et promouvoir le renouveau», a-t-il dit, ajoutant que «c'est un événement qui, visant à installer dans la durée une tradition en vue d'encourager l'exercice cinématographique, vient, suite à ce constat et à point nommé, pour offrir à chacun et à chacune, donc à ces jeunes talents, un espace de rencontre, de réflexion, de dialogue et d'échange, célébrant et la culture et la création cinématographique en quête de plus de rigueur professionnelle.» Trente-deux réalisateurs prennent part à cette manifestation. S'agissant du choix des produits cinématographiques, datant tous de l'année 2005, 2006 et dont la majorité a été réalisée cette année, il convient de souligner, et selon Hamraoui Habib Chawki, que «exceptionnellement cette année, pour cette première édition, nous avons tenu à ne pas faire de sélection. Nous avons fait appel à tous les cinéastes, et tous ont répondu à l'appel et salué cette initiative.» L'intervenant a toutefois précisé qu'à partir de l'année prochaine, «la participation des candidats sera soumise à des critères de sélection.» Le festival du court-métrage comprend plusieurs sections, dont la compétition et le panorama, volet consacré à la production internationale. Plusieurs pays étrangers (Liban, Maroc, Egypte, Palestine, Mexique, Canada, France…) participent, hors compétition, à ce rendez-vous cinématographique. Le festival comprend également un atelier. «L'atelier ciné journal est un journal d'information diffusé dans la salle de cinéma et qui résume les informations du jour. L'équipe de rédaction sera constituée de stagiaires encadrés par des professionnels», a expliqué Hamraoui Habib Chawki. Un autre atelier consiste à initier les jeunes amateurs à faire et à réussir un film, à savoir de l'idée à la projection, en passant par la réalisation. «L'espace court» est un espace de réflexion et de débat qui fait rencontrer réalisateurs et critiques, professionnels, journalistes et cinéphiles. «L'idée, souligne l'intervenant, permet l'échange des expériences cinématographiques et les discussions autour des films projetés». Enfin, et outre des cinés-bus qui sillonneront la ville de Taghit et ses localités alentour pour partager avec le public, le temps d'un film, images, histoires et rêves, des séances – qaâdate – au mode traditionnel seront organisées, chaque nuit, où «les cinéphiles discuteront, apprendront et débattront leurs idées», conclut Hamraoui Habib Chawki.