Le nouveau CEM implanté à Aomar-Gare devait ouvrir ses portes dès la rentrée scolaire en cours,cependant les travaux de réalisation enregistrent un retard flagrant. Pour rattraper le temps perdu, les responsables du secteur ont engagé d'autres entreprises qui travaillent d'arrache-pied. Nous avons appris que l'ouverture est prévue pour le mois de novembre prochain mais elle risque d'être encore retardée, voire compromise. Si la direction de l'éducation de Bouira a procédé à l'affectation du directeur, des professeurs et des élèves selon une carte scolaire établie à cet effet, le procédé d'affectation des élèves du CEM Frères-Djouhri vers le nouveau CEM est contesté par les uns et les autres. Les écoles de zones rurales, à savoir Aïn Meriem, Ouled Nacer, Ouled Aïssa et Aomar-centre, restent rattachées pédagogiquement au nouveau CEM dès cette année. Signalons que seul un mur sépare l'école primaire d'Aomar-Gare et du CEM Frères-Djouhri. Les élèves fréquentant l'école Akkacha-Laïfa sont, eux, affectés au nouveau CEM toujours en chantier. Ces affectations causent des mécontentements et des désagréments aux élèves et aux parents qui contestent déjà cette décision. En conséquence pour rejoindre le nouveau CEM, certains élèves, résidant dans la cité Saâdi-Moussa implantée à quelques encablures et d'autres à 30 mètres environ de l'ancienne institution du cycle moyen, devront débourser en moyenne 30 DA par jour. Ces affectations obligent les élèves à poursuivre leurs études dans un établissement éloigné de leur lieu de résidence. Selon des parents d'élèves rencontrés sur place, la direction de l'éducation de Bouira aurait dû prendre en considération certain paramètres notamment le lieu de résidence des élèves avant d'établir leur carte scolaire.