Projet n L'opération de rénovation du quartier Bécourt, au centre-ville, vient d'être relancée à la faveur d'une nouvelle réévaluation des biens immobiliers situés sur ce site. Cette réévaluation est au stade de l'approbation et la réhabilitation de ce site, d'une haute valeur urbaine, entre dans le cadre d'une expropriation pour cause d'utilité publique. La rareté du foncier qui constitue la «bête noire» des autorités locales, constitue une contrainte majeure à toute action de développement, plus particulièrement au chef-lieu de wilaya où ce problème se pose avec acuité. Cette situation marquée par un développement urbain irréfléchi, exige, selon des spécialistes, le recours à d'autres palliatifs, notamment la densification et la réhabilitation du tissu urbain existant, à défaut de l'option piémont qui reste incontournable, mais qui exige des budgets conséquents en raison du relief accidenté de ces zones, estiment des experts. L'option de densification, choisie par les autorités de la wilaya, s'est traduite par l'élaboration et la mise en œuvre d'un plan d'aménagement et de rénovation de la ville avec comme objectif, la récupération du site de l'ancien quartier Bécourt, constitué essentiellement de vieilles constructions. Le choix de ce quartier est justifié par l'état de vétusté du cadre bâti et les multiples risques qu'il présente pour les résidents. Ce plan qui entre dans le cadre du projet de rénovation et de modernisation de ladite ville, prévoit la démolition totale de trois îlots constituant le site tout en préservant l'école déjà en place et la redéfinition de l'espace urbain et son aménagement, selon les services de la DUC. Au total, quelque 19 610 m2 seront récupérés dans le cadre de cette opération, indique-t-on à la DUC qui a précisé qu'une parcelle de ce site relevant du domaine public a été récupérée et quelque 116 familles ont été relogées. Une partie de la surface récupérée a été attribuée à la radio Mitidja pour l'implantation de son siège alors que l'autre partie est destinée à recevoir des équipements publics, selon le chef de cabinet de la wilaya, Mohamed Taleb. La concrétisation de ce programme, estiment les responsables du secteur, permettra une mise à niveau du tissu urbain de la ville de Blida et sa réhabilitation selon les règles d'une architecture moderne. Le cadre bâti de la ville est représenté, essentiellement, par des constructions en très mauvais état, soit une superficie de 7 ha qui représente 20% de la superficie bâtie. A cet effet, plusieurs opérations ont été préconisées, à savoir la restructuration et la réhabilitation des 19 ha en vue de redonner à la ville des Roses, son cachet de chef-lieu de wilaya.