Résumé de la 5e partie n Tenue par le serment d'Hippocrate, Malika cherche un moyen de se venger du petit-fils du bourreau de son grand-père. L'idée de sa mère n'est pas mauvaise : elle peut effectivement se rapprocher du jeune homme, lui inspirer confiance, ainsi qu'à sa famille, puis se venger. Elle ne sait pas encore de quelle façon, mais elle est sûre de trouver un moyen. Aussitôt à l'hôpital, elle court demander des nouvelles du jeune homme. — Mustapha B. se porte bien ! Malika fait la grimace : il s'appelle Mustapha, comme feu son grand-père. Faut-il y voir un signe du sort ? Mais la jeune femme se dit que c'est là un détail sans importance. Qu'importe le prénom du jeune homme, ce qui compte, c'est que c'est un B., c'est-à-dire le pire ennemi de sa famille ! — Mademoiselle ! Mademoiselle ! Elle se retourne : c'est le père du jeune homme, et c'est elle qu'il appelle. Elle s'arrête, il vient vers elle. — Mademoiselle, il est réveillé et il va déjà mieux ! Il est si heureux, qu'il lui prend les mains et les serre. — Je n'ai rien fait, monsieur, proteste-t-elle. Ce sont les chirurgiens qui l'ont opéré qu'il faut remercier, ils lui ont sauvé la vie ! — Cela nous le savons très bien et nous saurons, en temps voulu, les remercier…Vous, vous êtes le docteur Malika ? — Oui, c'est bien moi ! — Eh bien, il nous a parlé de vous… il nous a dit que vous lui avez tenu compagnie à la réanimation… que vous lui avez remonté le moral ! Elle est confuse. — Je n'ai fait que mon devoir… Croyez bien que je le fais avec tous les patients ! — Cela, j'en suis persuadé, mais moi, je veux vous remercier pour mon fils ! Il la prend par la main. — Venez, il veut vous voir ! — Je passerai le voir, tout à l'heure ! — Non, non, c'est maintenant qu'il faut le voir ! Il la force presque à le suivre. Cet homme, se dit-elle, est autoritaire, mais elle n'est pas à ses ordres. Mais elle ne sait pas pourquoi elle ne fait rien pour dégager sa main. Il la conduit jusqu'à une chambre où Mustapha est seul. La chambre individuelle, réservée aux personnalités ! — La voilà, ton médecin, Mustapha ! Le jeune homme sourit. — Je voulais vous remercier, mademoiselle… — Je n'ai fait que mon devoir, dit-elle, presque brusquement. Mais elle se radoucit aussitôt : «Comment allez-vous ?» (à suivre...)