Résumé de la 28e partie n Après avoir longuement hésité, Malika décide de tout dire à sa mère. Sa mère la regarde, stupéfaite. — Tu… tu … Malika soutient son regard. Elle ne veut plus la fuir. — Tu as bien entendu : Mustapha est le pire ennemi de la famille ! — Mais comment est-ce possible ? Elle essaie de réfléchir. — Mais… ce n'est pas possible… A moins… A moins que tu ne l'aies découvert qu'après… Mais Malika ne veut rien concéder à sa mère : elle est décidée à tout lui dire. — Non, maman… — Mais alors… — Alors, maman, c'était prémédité… Ouardia ne sait plus à quel saint se vouer. — Explique-moi ! — Voilà… Mais au moment de parler, elle hésite. — C'est que… C'est que… Et elle se met à pleurer. Mais Ouardia ne veut lui faire aucune concession. — Tu vas me raconter ! — Maman… — Tu vas me raconter ! Et elle se met à parler. — C'est toi qui m'as donné l'idée… — Moi ? — Oui, toi… Tu m'as raconté cette histoire… Quand j'ai su que ce Mustapha était le pire ennemi de la famille, je me suis dit que l'un des moyens de me venger de lui était de… l'épouser ! — Mais pourquoi l'épouser ? — Tu me l'as dit : il est fils unique, c'est le meilleur moyen de le séparer de sa famille. — Tu es folle ! — Non, c'était une excellente idée… — Mais tu ne sais pas à quel risque tu t'exposais ? La jeune femme secoue la tête. — Non maman… Ouardia devient comme folle. — Mais alors… Mais alors, comment as-tu résisté à ta répulsion ? Car, tu le haïssais, ce garçon… — Tu ne devines, pas maman ? — Non, dis-le moi… — Eh bien, je l'aime, maman ! (à suivre...)