«Une fois… deux fois… trois fois…, adjugé !» Tout le monde connaît cette fameuse formule utilisée lors de ventes aux enchères. Mais peu de monde sait que la vente aux enchères est relativement récente en Algérie. «Avant, c'était l'Etat qui décidait de vendre tout ce qu'il voulait et au prix qu'il voulait (liquidation, offres, désistement, concession, etc.). le métier de commissaire-priseur, élément principal dans l'organisation des ventes aux enchères, remonte seulement à 1996. Actuellement, il n'y a pas plus de 80 commissaires-priseurs en Algérie contre 480 en France par exemple», explique un commissaire-priseur à Alger où il n'en existe qu'une dizaine. Il existe trois formes de vente aux enchères. La plus connue est la vente judiciaire qui se déroule dans des lieux bien précis (souvent le lieu où se trouve la marchandise), la vente au tribunal et la vente des œuvres d'art. En Algérie, la vente aux enchères ne concerne que les biens utilitaires (véhicules, engins, immobiliers…). Rares sont les ventes aux enchères concernant les objets de valeur intellectuelle, morale ou spirituelle.