Israéliens et Palestiniens ont débattu, vendredi et samedi à Madrid, du rôle de la communauté internationale pour sortir de l'impasse au Proche-Orient, en estimant généralement qu'une plus grande présence internationale pourrait être utile compte tenu de l'incapacité manifestée par les deux parties d?avancer seules vers la paix. Le colloque organisé par la Fondation espagnole pour les relations internationales (Fide), sur le thème «Une solution internationale pour la Palestine ?», a réuni, aux côtés d'experts des missions internationales en zones de conflit, des responsables politiques palestiniens et israéliens, ainsi que l'ancien ambassadeur américain en Israël, Marin Indyk, qui a récemment proposé l'instauration d'un protectorat en Palestine, et l'ancien émissaire de l'Union européenne au Proche-Orient, Miguel Angel Moratinos. Deux positions se sont dégagées : ceux qui considèrent qu'il faut forcer la voie vers la paix, les parties étant incapables d'y parvenir seules, et ceux qui pensent qu'il faut d'abord un accord, la communauté internationale n'intervenant qu'ensuite.