Résumé de la 7e partie n Malika est contente : elle commence à séduire le descendant du pire ennemi de sa famille dont elle veut tirer vengeance. Il lui a dit : «Vous me plaisez !» Et ce n'est pas un compliment, elle en est sûre : elle a lu dans ses yeux beaucoup de tendresse. Elle pense tendresse mais peut-être faut-il déjà penser «amour». A la maison, sa mère, Ouardia, comme tous les jours, lui demande des nouvelles du «jeune homme». Elle ne le connaît pas, mais elle l'a pris en sympathie et s'intéresse à son sort. Malika ne lui a pas dit qu'il s'agit du petit-fils du pire ennemi de sa famille ! — Comment va-t-il aujourd'hui ? — De mieux en mieux ! — Il s'est levé ? — Je l'ai aidé ! — C'est bien, ma fille, Dieu te rendra tout le bien que tu fais aux malades ! — C'est mon devoir, maman ! — Et ses parents, ils sont venus le voir ? — Ils viennent tous les jours ! — Je les comprends les pauvres. Tu m'as dit que c'est leur fils unique… — Et ils ont failli le perdre ! — Maintenant, il est sauvé ! — Tant mieux, tant mieux… Malika hésite un moment, puis elle décide de dire ce que Mustapha lui a dit. Tu sais, ce qu'il m'a dit, ce matin ? — Non, dis-moi vite… — Il m'a dit que je lui plaisais ! Ouardia écarquille les yeux, de surprise. — II t'a dit cela ! — Oui… — Mais c'est une déclaration ! Malika sourit. — Tu crois ? — Bien sûr que je le crois ! — Je crois que tu devrais t'accrocher à lui, mais seulement si l'accident ne lui laisse pas de séquelles ! Malika rit. — Si l'accident lui laisse des séquelles, je dois le refuser ? — Bien sûr, tu ne vas pas t'encombrer d'un infirme, toute ta vie ! — Les infirmes n'ont pas le droit de se marier avec des femmes normales ? — Je n'ai pas dit cela, mais c'est une précaution pour toi ! — C'est ta façon de voir les choses ! — Oui, je voudrais voir ce garçon ! — Pour t'assurer qu'il n'est pas handicapé ? — Non, pour le voir ! (à suivre...)