Les atteintes israéliennes contre la mosquée d'Al-Aqsa et la destruction des symboles sacrés de l'Islam et du patrimoine civilisationnel ont été au centre des débats du 10e Congrès de l'Union générale des archéologues arabes qui s'est ouvert, hier, samedi, au Caire. Les fouilles archéologiques effectuées au niveau de la zone jouxtant les murs de la mosquée d'Al-Aqsa et au niveau de ses fondations risquent de précipiter son effondrement à long terme, a démontré un rapport présenté devant le congrès. Ces fouilles qui ont démarré en 1968 à la recherche du temple présumé, ont occasionné des fissures au niveau de l'ensemble des biens wakfs musulmans, relève le rapport. Le document explique que les excavations réalisées sous les monuments musulmans antiques à Al-Qods dans une tentative de falsifier l'histoire et de judaïser la ville qui remontent en fait à l'an 167 avant Jésus-Christ, ont endommagé les constructions historiques. Les Israéliens espèrent, à travers ces fouilles et les sommes colossales qui leur ont été affectées, modifier la démographie de l'ancienne ville en faveur d'Israël dans le but de sa judaïsation.