Constat n «Les Opgi et l'Aadl sont seuls à affronter les difficultés d'entretien, de réparation et de gardiennage. Les APC sont absentes malgré les obligations prévues par la loi.» La nécessité de dépasser la mentalité «el baylek» chez nous et l'entretien des cités sont deux des différents points du débat qui a regroupé en séance plénière les cadres centraux du ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme, les directeurs généraux des Opgi, de l'Eplf et de l'Aadl, des administrateurs de biens immobiliers ainsi que les représentants de la société civile avec le premier responsable du secteur, Noureddine Moussa. Cette rencontre vient en clôture des 4 Ateliers sur «la gestion immobilière» qui débattent, depuis le 24 septembre, au siège de l'Aadl, des ressources financières pour la prise en charge de l'aspect de la gestion immobilière, la conservation du patrimoine, la copropriété ainsi que la législation en vigueur. Il ressort des ateliers que «la gestion du patrimoine social devient difficile du fait de la «ghettoïsation» des cités même les plus récentes». En outre, «la mauvaise qualité de réalisation des logements et de leur équipement induit souvent des surcoûts dans la gestion et les Opgi et l'Aadl sont seuls à affronter les difficultés d'entretien, de réparation et de gardiennage. Les APC sont absentes malgré les obligations prévues par la loi», indiquera le représentant de l'atelier chargé de la législation. De son côté, l'atelier sur «la problématique des ressources financières» se désolera du comportement des locataires occupant les logements sociaux gérés par les offices qui sous-louent leurs logements, les transforment, occupent des parties communes et ne règlent pas leur dû en matière de loyer. L'atelier recommandera l'obligation des locataires de couvrir leurs obligations d'usagers (couverture des impayés du loyer) et accroître les capacités d'exécution (saisie, expulsion), des auxiliaires de justice. Seulement, l'impératif de la mise en œuvre d'une politique efficace de gestion et de maintenance, selon les représentants de l‘atelier «conservation du patrimoine, outils et instruments» dépendra de la gestion technique et administrative des immeubles qui devrait être confiée à un service propre au promoteur ou par la mise en place de cellules d'intervention. La formation d'experts en matière de réhabilitation et de gestion du parc immobilier s'avère l'une des plus importantes questions soulevées pour assurer, selon eux, la bonne conservation immobilière. Les intervenants proposeront la création d'une agence nationale chargée de la conservation et de la préservation du patrimoine immobilier. Avec le nombre important du parc immobilier qui dépassera bientôt les 6 millions de logements et la nécessité de l'entretien précoce des cités, l'Etat, selon Noureddine Moussa, a consacré une enveloppe budgétaire de 100 milliards de dinars du budget 2007 et 123,5 autres sont enregistrés dans le budget de 2008 et qui est en phase de discussion au Parlement.