Engagement n Au deuxième jour de la campagne électorale, hier, vendredi, les leaders des partis sont allés à la rencontre d'un électorat potentiel. A El-Bayadh, Ahmed Ouyahia, SG du RND, a mis l'accent, lors d'un meeting populaire, sur «le rôle des assemblées locales élues dans le développement local». Il n'a pas manqué de citer une dizaine d'engagements dont trois seront, a-t-il dit, concrétisés avant la fin de l'année courante à savoir «la mise en place de permanences pour les élus de son parti au niveau des communes où le citoyen pourra exposer ses préoccupations». Les autres engagements sont axés, a-t-il souligné, sur le sérieux du travail au niveau des collectivités locales et la formulation de propositions relatives à l'action de développement, du moment que l'Etat réagit en fonction des priorités définies à cet égard. Fidèle à ses engagements, Louisa Hanoune, SG du Parti des travailleurs (PT), a affirmé, pour sa part et lors d'un meeting tenu à Blida, que sa formation politique milite «sans relâche» pour la défense de la souveraineté nationale et la paix, et a dénoncé certaines «forces occultes étrangères» qui œuvrent pour «casser tout ce qui incarne la souveraineté nationale et exacerber la crise dans laquelle se débat le pays». Elle a estimé que les prochaines élections locales constituent une occasion à saisir par une participation massive pour «exprimer la rupture avec la politique actuelle qui a favorisé l'émergence du phénomène des harragas et l'accaparement, par une minorité d'Algériens, des richesses nationales». A Saïda, Abou Djerra Soltani, chef de file du MSP, a invité, lui, la population à un changement «serein». Il a mis l'accent, à cette occasion, sur la nécessité, pour tout un chacun, «de voter lors des locales et de ne pas boycotter cette importante échéance pour barrer la route à ceux qui œuvrent dans ce sens». Plus au nord, à Aïn Témouchent, Fatah Rebaï, leader d'En-Nahda a insisté «sur le choix des hommes intègres et responsables» parmi les candidats qui «défendent les valeurs nationales». Après avoir évoqué l'incident de l'hymne national qui «a éclaboussé» le secteur de l'éducation nationale, l'orateur s'est prononcé pour constituer une commission d'enquête pour faire toute la lumière sur cette affaire et dévoiler les auteurs de ces actes «inadmissibles». Le leader du parti Ennahda a rappelé qu'il n'était «pas envisageable» d'assurer un véritable développement économique et social sans respecter les valeurs. «Il ne doit y avoir aucune barrière entre le responsable et le citoyen», a-t-il lancé à l'endroit des P/APC, walis et chefs de daïras. Moussa Touati a appelé, pour sa part, lors d'un rassemblement de son parti (FNA) à Mila, à «une rupture avec les anciennes pratiques». Il a affirmé que son parti présente aux prochaines élections locales des candidats «compétents et honnêtes» qui «donneront la priorité aux intérêts de la commune et à ses habitants».