Résumé de la 48e partie n Hamid vient d'apprendre le décès de son frère aîné, émigré de longue date, mais il a une autre nouvelle… Plus réjouissante celle-là ! Nora le regarde, surprise. — Une bonne nouvelle ? — Oui, la mort de Madjid est triste mais la missive qui me l'annonce m'en donne une autre, assurément plus réjouissante ! — je ne sais pas ce qu'il peut y avoir de réjouissant avec l'annonce d'un décès ! Hamid sourit. — Devine ! — Arrête de jouer à ce jeu, le gronde Nora, c'est ton frère qui vient de mourir ! — paix à son âme, je t'ai dit… — tu devrais penser à ta pauvre mère, qui est morte de douleur… — j'y pense ! — tu devrais au moins faire semblant d'être triste ! — je le suis ! Et il éclate de rire. Nora se tient la tête de désespoir. — Mon Dieu, tu es un monstre… Heureusement que les enfants ne sont pas là ! Il lui prend les mains. — Nora, Nora, tu veux savoir pourquoi je ris, pourquoi je suis joyeux, malgré la mort de mon pauvre frère ? — je viens de te le dire, tu es un monstre, un sans-cœur ! — Non, c'est parce que Madjid nous a désignés comme ses héritiers ! Ses uniques héritiers ! Nora manque de tomber à la renverse. — ses héritiers ? Mais il y a aussi tes frères ! — non, il n'a mis que mon nom sur son testament ! Il tire une lettre de la poche intérieure de sa veste. — Le notaire français qui vient de m'écrire le dit ! Du coup, Nora ne sait que faire : rire ou continuer à accabler son époux ! Hamid, lui, rit. — hein ? qu'est-ce que tu en dis ? — c'est… c'est extraordinaire ! — Et tu ne veux pas savoir ce dont nous avons hérité ? — vite, dis-le moi ! — de l'argent, beaucoup d'argent ! — en devises ? — en devises ! Des meubles, des meubles… qui valent une fortune ! Mon frère les collectionnait ! — c'est formidable ! — et le meilleur, je le garde pour la fin… C'est une propriété, un château situé non loin de Paris… Allah yarahmek, ya khouya Madjid ! (Que Dieu t'accorde Sa Miséricorde, ô mon frère Madjid !). — Mon Dieu, nous sommes riches ! (à suivre...)