Résumé de la 6e partie n Les quatre frères retrouvent la princesse sur une île déserte, prisonnière d'un ‘afrit. Ils la libèrent, mais affrontent la colère du ‘afrit quand celui-ci s'en rend compte... L'afrit se rapprocha rapidement, tournoya au-dessus de l'équipage et cria : «Libérez la princesse, sinon vous êtes morts !...» Les quatre jeunes gens répondirent : «Tu as beau être puissant, tu n'es pas plus puissant que Dieu ! Nous ne cherchons pas à te faire de mal. Mais tu n'auras pas la princesse !...» Une seconde fois, l'afrit poussa un grand cri. Les vents tourbillonnèrent de plus fort. La tempête redoubla de rage. Et le monstre laissa tomber sur le voilier l'énorme rocher qu'il portait en ses serres. Mais les quatre jeunes gens étaient en alerte. Ils crièrent : «A toi, Omar !... Omar l'archer n'avait pas attendu ce signal pour se tenir le doigt sur son arc tendu. Il tira une flèche qui fit exploser le rocher en quatre morceaux. Trois tombèrent à la mer et le quatrième cassa la coque du navire. «A toi, Abdessalam» dirent les jeunes gens au couseur. Avant que l'eau ait pu envahir le voilier, Abdessalam, muni de son aiguille enchantée, réparait la brèche faite dans la carène du voilier. Mais l'afrit continuait à tournoyer dangereusement au-dessus du frêle esquif. Alors, de nouveau, l'archer tira, cette fois, sur l'afrit qu'il tua. Tout à coup les vents s'apaisèrent, la terre cessa de trembler, la mer devint douce et calme, et c'est dans une lumière triomphale que le beau voilier ramena la princesse et les quatre jeunes gens au port où les attendaient, se relayant depuis des mois, les envoyés du Roi occupés à scruter l'horizon. Quelle fête ce fut à leur retour ! Le Roi, ne sachant comment témoigner sa reconnaissance aux fils de Si Chattar, demanda à sa fille lequel elle choisissait comme époux. La jeune fille, très naïve après ce long exil sauvage, dit à son père : «Ils sont aussi braves les uns que les autres. Je vais les épouser tous les quatre…» Mais le Roi lui répondit que ce n'était pas la coutume en son pays. Il la donna donc à l'aîné, Si Ahmed l'astronome, dont la science de l'avenir devait être si utile à tout le royaume.