Résumé de la 23e partie n Ouardia prend le parti de Malika : elle est sûre de Mustapha et veut que sa fille l'épouse sans l'importuner avec des questions. Par la faute de son père, son plan a failli échouer : elle est sûre que dès que le père de Mustapha aurait donné son nom et celui de son village, Slimane n'aurait pas manqué de faire un rapprochement avec le tortionnaire de son père… Il y a la possibilité pour que Brahim ne donne pas le nom de son village, mais c'est un gros risque. Quelques jours après, Mustapha vient la chercher. — Je t'emmène faire une virée sur la côte ! — Tu es libre ? — Je n'ai pas encore repris mon travail… Et puis je veux discuter avec toi ! Elle monte dans la voiture. — Alors ? demande Mustapha Malika tourne vers lui un visage souriant. — Alors quoi ? — Quelle impression ai-je fait sur tes parents ? — A ton avis ? — Allez, ne me fais pas languir… Je sais que je plais à ta mère… — Maman aime les beaux garçons intelligents ! — Et ton père et tes frères ? Elle le laisse attendre, en prenant une mine pensive. — Allez, dit. Elle éclate de rire. — Ils t'apprécient tous ! — C'est vrai ? — Oui… tu leur as fait bonne impression… et puis, pourquoi tu t'inquiètes puisque mon père vous a accordé ma main ? — On ne sait jamais, il y a des revirements ! — C'est ton père qui te l'a dit ? demande Malika — Oui ! Elle veut en savoir plus. — Et pourquoi pense-t-il que je peux changer d'avis ? — Il n'a pas parlé de toi, il a parlé en général… Il connaît des cas ! — Et toi, qu'est-ce que tu en penses ? Il arrête la voiture et la regarde. — Moi ? tu me poses cette question ? Il ne me viendra jamais à l'idée que tu renonces à moi ! — Et pourquoi donc ? — Parce que je t'aime… Il la regarde avec terreur. — Et j'ose espérer qu'il en est de même pour toi ! — Oui, dit-elle. (à suivre...)