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Un symbole de classement social
Publié dans Info Soir le 22 - 11 - 2007

Préoccupation n Après le football, le second sujet des jeunes en classe, au café, à la maison, dans les cages d'escaliers des immeubles le soir, est la voiture. Elle est le centre des débats des teenagers.
Ils évoquent son utilité, les dernières marques, leur rôle. Ils racontent ce que X ou Y a pu réussir avec sa voiture dans le domaine des relations sociales, affectives, professionnelles... Comment un tel ou une telle s'est vu changer de statut «social» après avoir acheté un véhicule de telle ou telle marque. Ils informent que telle personne a débarqué hier de France et a ramené une voiture neuve… «Ils connaissent toutes les marques, les anciennes et les nouvelles (el-griffa)», affirme un jeune adolescent de 17 ans dans un quartier populaire à Bab El-Oued qui n'échappe pas, lui aussi, à cette règle en disant qu'il est capable de citer tous les modèles de voitures existants. La voiture en Algérie est une culture. La preuve est qu'à chaque modèle de prestige, on attribue un nom local. C'est le cas pour la Golf appelée béret vu sa forme ondulatoire par derrière.
La Mercedes quatre phares kawkawa (cacahuète), une appellation due aussi à son design. Il est évident que nul ne peut ignorer le rôle que joue la voiture dans la vie de tous les peuples pour des raisons d'utilité dans tous les domaines de la vie d'abord. Mais nul aussi ne peut objecter le fait que le véhicule suscite un trop grand intérêt chez les jeunes particulièrement. Et les Algériens qui font l'impossible pour posséder ce petit «bijou» ne font pas exception à la règle. «Le comportement, le langage et l'allure de l'adolescent changent radicalement dès qu'il possède une voiture. C'est psychologique», souligne S. Farida, sociologue à El-Biar, qui raconte qu'elle a même reçu des jeunes qui viennent lui dire qu'ils sont tombés malades car ils ont connu la frustration, la déception et même la… dépression car leurs amis, qui étaient pauvres et malheureux comme eux, ont pu s'acheter une voiture et ont coupé les ponts avec eux. «Ils me disent que leurs amis se croyaient faire partie à présent du club des véhiculés». Récemment, des jeunes véhiculés nous ont raconté, sans gêne, qu'ils ont changé d'amis et (amies) parce qu'ils ont désormais d'autres objectifs et d'autres buts à atteindre. «Je ne peux plus fréquenter ouled houmti (les enfants de mon quartier). Je sais très bien qu'ils sont tous jaloux et en train de me préparer un coup – vol ou vandalisme – contre ma voiture. D'ailleurs, je ne la stationne même pas devant chez moi. Je la gare au parking», raconte naïvement Adel, 25 ans qui a acheté une voiture l'année dernière. Même analyse chez Zoubir, 23 ans, étudiant à l'université d'Alger, qui nous confie que les rapports de ses camarades ont beaucoup changé depuis qu'il a acheté sa petite voiture. «Je suis plus sollicité aujourd'hui et on me rend plus de services qu'avant», dit-il. Les filles aussi trouvent que leur vie a radicalement changé après avoir acheté une voiture.


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