La congestion de la circulation automobile dans la capitale est une réalité qui dure depuis déjà sept ans. Alger compte 25% du parc automobile national, elle enregistre dans son parc l'arrivée de près de 100 000 véhicules chaque année et reçoit la visite de plus de 600 000 voitures par jour. Tout ceci dépasse de loin ses capacités. Pour y remédier, plusieurs actions ont été menées pour soulager les automobilistes de la ville et les visiteurs. Dans la plupart des cas, ce sont des mesures temporaires. La topographie de la ville et son relief ne permettent pas de réaliser des élargissements de voies ou d'en créer d'autres. C'est un handicap majeur. Tout ce qui se fait dans ce sens est lié à une meilleure rentabilité du réseau existant. En dehors de la ville, le secteur des travaux publics crée quelques nouvelles voies, construit des trémies pour alléger la pression sur les carrefours et réalise des échangeurs ou des bretelles générant des raccourcis. A la longue, les responsables se doivent de trouver une solution «durable». En attendant la mise en service du métro et du tramway, la wilaya suggère la décentralisation des services, tous concentrés en son sein. Cette option mérite d'être analysée ne serait-ce qu'en rapport aux dommages que causent les embouteillages : perte de temps, baisse du moral des conducteurs, pollution environnementale (gaz d'échappement), pollution sonore (klaxons), consommation des voitures en gaz et en essence et la liste est loin d'être exhaustive.