Ayant pratiquement les mêmes missions que celles dévolues à la formule LSP, les logements réalisés par l'Agence nationale de l'amélioration et du développement du logement (Aadl) sont surtout destinés aux fonctionnaires ayant des salaires supérieurs au Snmg et qui ne peuvent, de ce fait, aspirer à avoir un logement social. Créée le 12 mai 1991, l'Aadl est notamment chargée, depuis l'année 2001, de la réalisation de logements dans le cadre de la location vente. Selon cette formule, la contribution de l'acquéreur est de 25% du prix global du logement. Le reste sera payé sous forme de retenues sur le salaire du postulant. C'est en 2001 que l'opération de réalisation de logements a commencé. 20 000 unités étaient au programme suivies de 35 000 autres l'année suivante. Au total, ce sont donc 55 000 logements que l'Aadl se doit de construire. Plusieurs entreprises étrangères, dont des libanaises et, surtout, des chinoises (outre les nationales) sont chargées de l'opération de réalisation. Au premier semestre de l'année en cours, les consommations financières induites par la construction de logements, selon la formule Aadl, ont atteint 7,062 milliards de dinars, soit 9,8% du total des consommations financières, estimé, lui, à 72 075 949 000 milliards de dinars. D'aucuns voient en cette formule Aadl un moyen pour diminuer un tant soit peu de l'épineux problème du logement en Algérie. Tout comme le LSP, cette formule est actuellement bloquée par le problème du foncier. La demande dépasse de loin l'offre.