Résumé de la 145e partie n Neil, libre, court chercher du secours pour venir en aide à Sharon... Sharon avait dit une rampe. Ça devait-être ça. Comme celle de l'école qui menait des classes à la grande salle. Il suivit la rampe en courant. Il aurait voulu appeler à l'aide. Mais il fallait aller vite. Il devait trouver quelqu'un. Il était au bout de la rampe. Il était dans une gare, une gare de chemin de fer. La vie était devant lui. Sharon avait dit de monter l'autre escalier. Il contourna le quai, là où la voie s'arrêtait. Une voix se mit à parler. On aurait dit le proviseur quand il parlait dans le haut-parleur de l'école. Elle disait que tout le monde devait s'en aller. Où était l'homme qui parlait ? Il entendait des pas dans un escalier. Quelqu'un venait, quelqu'un qui pourrait sauver Sharon. Il était tellement soulagé qu'il essaya d'appeler, mais en vain. Il était à bout de souffle. Ses jambes lui faisaient si mal qu'il ne pouvait plus courir. Il trébucha en s'approchant de l'escalier, et commença à gravir les marches. Il fallait qu'il prévienne celui qui arrivait au sujet de Sharon. Neil leva la tête et vit le visage qui avait hanté ses rêves se rapprocher de lui... Renard vit Neil. Ses yeux se rétrécirent. Sa bouche eut un rictus. Il tendit les mains... Neil fit un saut de côté, lança son pied. La jambe de l'homme heurta sa chaussure de tennis. Il dégringola les trois dernières marches. Echappant aux bras qui tentaient de le saisir. Neil s'élança vers le haut des escaliers. Il se trouvait dans un vaste hall, vide. Il n'y avait personne. Un autre escalier. Par là, peut-être. Il y avait peut-être des gens, en haut. Le méchant homme allait rejoindre Sharon. Sanglotant, Neil courut jusqu'en haut des escaliers. Papa, essayait-il de crier. Papa. Papa. Il atteignait la dernière marche. Il y avait des policiers partout. Ils partaient tous en courant. Certains d'entre eux entraînaient un homme. Ils entraînaient papa. «Papa ! hurla Neil. Papa» Dans un dernier sursaut d'énergie, il s'élança en trébuchant dans le hall. Steve l'entendit, se retourna, courut vers lui, l'attrapa. «Papa, sanglotait Neil, l'homme va tuer Sharon maintenant... comme il a tué maman». Résolue Rosie se débattait pour empêcher qu'on ne la pousse dehors. Lally était en bas, à Sing Sing. Elle en était sûre. Il y avait des flics partout. Il y en avait tout un groupe au bureau de renseignements. Rosie reconnut Hugh Taylor. C'était ce chic type du F.B.I. qui lui parlait toujours quand il venait faire un tour dans la gare. Elle courut vers lui, le tira par le bras. «Monsieur Taylor, Lally...» Il lui jeta un coup d'œil, libéra son bras. «Fichez-le camp d'ici, Rosie», lui ordonna-t-il. Un haut-parleur se mit à hurler, ordonnant à tout le monde de sortir. «Non !» sanglota Rosie. Il y avait un grand type à côté d'Hugh Taylor qui le prenait aux épaules, le faisait pivoter. Elle vit Hugh et un autre policier saisir l'homme à bras-le-corps. «Papa ! Papa !» (à suivre...)