Interrogé sur ce sujet, Saâdi s'est montré interloqué par la défaite et surtout la production de ses joueurs : «Sincèrement, je ne peux pas expliquer des choses qui ne sont pas scientifiques. Physiquement et psychologiquement, les joueurs ont montré des signes de fatigue. Comme je ne peux pas expliquer l'attitude d'une partie du public qui, malgré nos belles victoires contre les Saoudiens en Ligue des champions et face à l'USMA et l'USMAn, ne m'a pas épargné en me prenant à partie à chaque tournant. Quand il s'agissait de «Hassan Terro», je trouvais cela sympathique, mais lorsque c'est ma mère, que Dieu ait son âme, qui est traitée de tous les noms, je dis basta. C'est mieux ainsi. L'histoire, malheureusement, a l'air de se répéter comme lors de mon dernier passage au MCA où j'ai passé trois mois en redressant la barre avant que ce match contre le CSC à Constantine ne fasse précipiter les choses. En trois mois, je n'ai récolté que trois défaites, dont deux seulement en championnat, et je laisse l'équipe deuxième à deux points du leader. C'est ça la vie d'un entraîneur en Algérie.» Ainsi prend fin l'aventure de Noureddine Saâdi à la tête de l'Entente.