Résumé de la 65e partie n Les enfants dorment ensemble pour ne pas avoir peur, mais la vision de cauchemars vient les déranger une fois encore. On retourne encore au salon. Cette fois-ci, Hamid est au bord de la crise de nerfs. Nora essaye de temporiser. — cela va passer, dit-elle. — c'est que ça refuse de passer ! — il faut se montrer patient avec les enfants ! — et quand se montreront-ils raisonnables, eux ? Les enfants, rassurés, se rendorment. Les parents finissent aussi par s'endormir. Un peu avant l'aube, Nora se réveille brusquement. Elle a l'impression qu'on l'observe. Elle allume la veilleuse et regarde autour d'elle. — Ah, s'écrie-t-elle. Hamid se réveille aussitôt. — là, là, dit-elle. Il regarde alors et a une vision cauchemardesque : une sorte de visage grimaçant qui a juste le temps de les regarder, avant de disparaître. — tu l'as vu ? Tu l'as vu ? demande Nora. — oui, dit-il, je l'ai vu ! A ce moment-là, on frappe à la porte du salon. — ouvrez, ouvrez, par pitié, laissez-nous entrer ! Encore heureux que Hamid ait fermé la porte. Nora se lève et se serre contre son mari. — j'ai peur, dit-elle. — chut, dit Hamid, il ne faut pas que les enfants se réveillent ! Il va jusqu'à la porte du salon. — qui êtes-vous ? — ouvrez, ouvrez, par pitié, laissez-nous entrer ! — dites-nous qui vous êtes… Mais la voix recommence, monocorde : — ouvrez, ouvrez, par pitié, laissez-nous entrer ! On entend alors un brouhaha… C'est comme si on tirait des meubles. Et on entend : «Ils sont là, les criminels !» Hamid recule, effrayé. — il se passe quelque chose au château ! — il ne faut pas sortir ! Puis, lentement, le calme revient. — Tu crois que c'est fini ? — oui, je le pense… je voudrais aller voir ce qui s'est réellement passé… A moins que ce ne soit le fruit de notre imagination ! — non, non, dit Nora, tu ne sortiras pas d'ici ! Et d'ajouter : — les enfants avaient raison ! (à suivre...)