Résumé de la 64e partie n Les enfants, qui crient que le château est hanté, refusent désormais de dormir dans leur chambre. Hamid et Nora ne savent plus sur quel pied danser. Ils ne vont tout même pas passer leur temps à dormir dans le salon ! Ils font tout pour raisonner leurs enfants et ceux-ci se laissent fléchir. On se met d'accord pour que les parents viennent de temps à autre leur rendre visite, on se met aussi d'accord pour installer des serrures, que Hamid va d'ailleurs acheter au marché du coin. — Avec une serrure, il n'y a plus à avoir peur ! — Même les cauchemars, explique Hamid, n'ont pas lieu d'être ! Mais dès que la nuit commence à tomber, l'angoisse se saisit des enfants. La première, à s'exprimer, est la petite Zohra. — Maman, je ne veux pas dormir seule ! Et les garçons aussi de manifester leur réticence à dormir seuls. C'est alors que Hamid a une idée. — Et si vous dormiez ensemble ? — Ça, c'est chouette, dit Amine. — On va transporter les lits dans la chambre de Zohra, qui est la plus proche de la nôtre et le tour est joué ! — D'accord, dit Zohra. On effectue le déménagement en pleine nuit et les enfants, désormais contents, ne tardent pas à s'endormir. — Ouf, dit Hamid, voilà au moins quelque chose de réglé ! Mais Nora n'est qu'à moitié satisfaite. — Je ne suis pas tranquille, dit-elle. — De quoi as-tu peur ? demande Hamid, tout est réglé ! — Rien n'est réglé, dit Nora, puisque nos enfants ont toujours peur ! — Ce n'est rien, cela va se dissiper ! — J'ai bien peur que cela ne dure longtemps ! Nora est en tout cas inquiète. Hamid fait semblant de la rassurer mais, lui aussi, est inquiet. Cette ombre, qui se jette sur leur bonheur, n'est pas du tout la bienvenue. Ils finissent par s'endormir quand, au milieu de la nuit, des cris viennent les réveiller. — Ils crient encore, dit Nora ! — Allons voir ce qui se passe. Les trois enfants sont assis dans leur lit, tremblant de tout leur corps. Il fait très froid dans la chambre, alors que le chauffage est allumé. — Là, dit Amine, ils sont entrés… ils ont voulu occuper la pièce ! — Je les ai vus, dit Tarik. Quant à la petite Zohra, elle n'a rien vu : quand elle s'est réveillée, les personnages du cauchemar sont partis ! — Tu vois, dit Hamid, elle n'a rien vu ! — Elle dormait, papa (à suivre...)