Résumé de la 63e partie n Les enfants ont fait des cauchemars : les deux garçons se sont réveillés avec des visions presque identiques. Le lendemain, quand ils se réveillent, tout le monde s'étonne d'avoir dormi au salon. Amine est le premier à s'offusquer. — Mais qu'est-ce que je fais au salon ! Nora, sa mère, lui rappelle ce qui s'est passé la veille. — Ah, oui, dit-il. Tarik se réveille également. — Je me souviens de tout ! Le jeune garçon frémit. Nora essaye de le comprendre. — Tu as juste fait un mauvais rêve ! Mais Tarik secoue la tête. — Non, maman, quand c'est un cauchemar, c'est moi qui te le dis, mais quand c'est la réalité, c'est la réalité ! — Moi aussi, dit Amine. Hamid qui n'a jusqu'ici rien dit, prend la parole. — Il se peut que ce que vous avez vu ait l'apparence de la réalité… Alors que ce n'est qu'une apparence ! — Je ne comprends pas, dit Nora. — Voila, dit Hamid, nous sommes plus ou moins sous l'influence de ce château, alors il a suffi qu'il y ait un premier déclic, celui d'Amine, qui a eu la première vision, pour qu'il y ait ces réactions en chaîne ! L'explication n'est pas pour satisfaire Nora. — Je ne sais pas, dit-elle. — Moi, j'ai vu les personnages. Brrr, je ne voudrais pas les revoir ! — Et moi, encore, dit Tarik, il fallait voir comment ils voulaient entrer dans ma chambre ! Je me suis mis à hurler, ils sont repartis ! Amine hésite un moment, puis lâche. — Le château est hanté ! Hamid et Nora se regardent. — Voyons, c'est absurde ! Amine ne veut pas renoncer à son idée. — Vous êtes en train de vous voiler la face, mais moi je sais que le château est hanté ! Je ne dormirai plus jamais dans ma chambre ! — Moi aussi, s'exclame Tarik. — Et moi donc, s'exclame Zohra. — Voyons, les enfants ! Hamid se montre menaçant. — Si vous continuez, vous allez vous retrouver à Alger ! — Je préfère rentrer chez moi, dit Amine, au moins là-bas, je suis en sécurité ! — Moi aussi, moi aussi, s'exclament Tarik et Zohra. (à suivre...)