Ferveur n Le premier contingent de hadjis composé de 269 personnes ayant accompli le devoir sacré du pèlerinage a regagné la capitale, hier mardi, en provenance de Djedda. Les pèlerins ont été accueillis à l'aéroport international Houari-Boumediene par leurs proches massés sous un ciel pluvieux qui ne les a d'ailleurs, pas empêchés d'exprimer leur joie à leur vue. Accolades, youyous et larmes de joie ont marqué le retour des premiers pèlerins, dont le sourire n'a pas quitté les visages. Certains ont même levé les bras au ciel pour réciter des prières et remercier Dieu de les avoir ramenés à leurs familles en bonne santé. La plupart des pèlerins accostés ont tenu, en premier lieu, a exprimé à l'APS leur «bonheur» de revenir en pleine forme des Lieux Saints de l'islam en remerciant Dieu pour «la force, la foi et le courage» dont Il les a dotés pour accomplir tous les rites du Hadj. Des hadjis ont, toutefois, déploré «le peu d'égard» de certains encadreurs de la mission nationale du Hadj, notamment, pour les personnes âgées. «El-Hamdoulillah ! Dieu m'a donné la force d'accomplir le Hadj, mais il faut souligner que nous nous sommes débrouillés tous seuls», a indiqué el-hadja Kheira, âgée de 70 ans, qui a déploré que des membres de la bî'tha (mission) «ne se sont montrés intéressés que par l'accomplissement de leur propre pèlerinage.» Le pèlerin quadragénaire K. El-Hadj a, pour sa part, indiqué qu'«il faut éviter à l'avenir d'envoyer des personnes âgées accomplir le Hadj toutes seules.» Il est utile de savoir que le retour de 1 500 hadjis est programmé dès hier mardi à travers six aéroports. Le retour des hadjis, dont le nombre a atteint cette saison les 35 900 pèlerins, est organisé de façon à assurer six vols par jour sur une durée de 22 jours. Le ministre des affaires religieuses et des Wakfs, Bouabdellah Ghlamallah, également président de la mission nationale du Hadj et de la Omra, avait évoqué, jeudi dernier, lors d'une réunion tenue à la Mecque, les difficultés enregistrées, notamment, en matière d'hébergement, le service médical dans les camps ainsi que le transport. Concernant le transport entre Mina et Arafat, le ministre avait imputé la complexité du problème au surnombre des hadjis estimés, cette année, à 3 millions de pèlerins.