Résumé de la 2e partie n Le sort s'acharne sur Foudhala qui continue à commettre des bévues, grossissant ainsi le flot des plaignants qui vont chez le cadi. Comment ce dernier va-t-il trancher ? Le frère aîné parla en premier lieu. Lorsqu'il eut fini, le cadi lui dit : «Je retiens votre offre de racheter ce jardin puisque le travail de votre frère en a évidemment changé la valeur. Conclusions : vous reprendrez le jardin et paierez 4 millions de frais.» Le frère aîné refusa. Et le cadi prescrit, puisqu'il succombait, qu'il verserait cinq cents dinars à la mahakma et 500 dinars à l'adversaire. Puis il donna la parole aux nomades. Le père raconta comment son bébé avait été tué par ce maladroit. Le cadi conclut : «C'est bon. Vous allez prêter votre femme à cet homme et je le condamne à ne pas vous la rendre sans vous avoir fait un autre enfant.» L'homme se désista. Il paya 500 dinars à la mahakma, et 500 dinars à l'autre partie. Les deux fils du vieillard expliquèrent comment leur père fut tué par ce prétendu candidat au suicide. Le cadi demanda : «Est-il certain que la mort de votre père qui sortait d'une noyade soit due à ce choc ? Il y aurait lieu à reconstitution. Nous nous transporterons, à la falaise. L'un de vous, messieurs, prendra la place du père et l'autre se jettera du haut de la falaise.» Les fils se dérobèrent et préférèrent payer 500 dinars à la mahakma et 500 dinars à l'adversaire. Enfin, le maître de l'âne amena son bourricot près du banc du magistrat avec force démonstration de scandale pour montrer comment sa bête avait été amputée de son plus bel ornement. Et le cadi lui dit : «Tu n'as qu'à prêter ton âne à cet homme et il ne te le rendra, je l'ordonne, que lorsque la queue lui sera repoussée.» Les uns après les autres, les plaignants se retirèrent assez déconfits. Foudhala resta seul dans le prétoire, confondu, debout devant le Cadi qui, cette fois, l'apostropha : «J'espère que c'est fini ?...».