Stratégie n Le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication promet une nouvelle gestion managériale en optant pour la modernisation des règles de management de cette entreprise. «Algérie Télécom a besoin de moderniser ses règles de management, clé de réussite de toute entreprise, aussi bien privée que publique», a déclaré M. Haïchour, hier, à l'occasion de l'installation de M. Djaziri, en remplacement de Slimane Kheïreddine, en qualité de nouveau président-directeur général d'Algérie Télécom. Boudjemaâ Haïchour n'a pas manqué de signaler que malgré les progrès enregistrés par ce groupe tant sur le plan du développement de l'infrastructure que des capacités des réseaux, il n'en demeure pas moins qu'AT «n'a pas su fructifier tous ses atouts, savoir-faire acquis et capacités tant sur le plan interne qu'externe». Le besoin, d'après lui, est de renforcer la cohésion de gestion en optant en urgence pour une approche plus pragmatique en vue de gérer l'entreprise en acquérant «les techniques managériales couronnées de succès à travers le monde», a-t-il expliqué. C'est dans cette perspective d'ailleurs que le ministre a décidé de confier cette tâche à M. Djaziri, en l'épaulant de deux adjoints : celui de P-DG adjoint chargé des aspects techniques et un autre P-DG chargé des affaires managériales, commerciales et financières. «Notre objectif est d'insuffler une nouvelle dynamique de gestion à Algérie Télécom. Ce n'est pas un directoire que nous voulons mettre en place, mais un nouvel encadrement qui apportera une nouvelle vision managériale», dira-t-il. Il a souligné, à ce sujet, que l'ouverture du capital du groupe AT est prévue pour le premier trimestre 2008. De son côté, le nouveau P-DG du groupe a mis l'accent sur la valorisation de la ressource humaine et l'élaboration d'une politique dynamique de mobilisation des personnels. A propos de l'ex-P-DG d'Algérie Télecom, Slimane Kheïreddine, le premier responsable du secteur a estimé que ce dernier a géré le groupe dans une période difficile et qu'Algérie Télécom n'a pas tiré profit des moyens nécessaires dégagés. «Après un diagnostic moyen et une analyse fine de la situation dans laquelle se trouve le groupe et devant les enjeux futurs auxquels il devra faire face, il devenait impératif d'insuffler une dynamique permettant ainsi à AT de devenir une entreprise performante et compétitive», argue-t-il. Après donc Mobilis et Djawab, le premier responsable de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication a procédé au changement à la tête du groupe Algérie Télécom dans le souci de réaliser une performance meilleure.