Si les entraîneurs sont limogés ou changés comme des chaussettes dans notre football, certains d'entre eux trouvent bien leur compte en s'adaptant de la plus profitable des manières à cette danse frénétique des derviches. Et celui qui affectionne bien ce tour de passe-passe en butinant d'un club à un autre, n'est autre que Sid-Ahmed Slimani qui, malgré la réputation de Marco Polo qui lui colle à la peau, arrive à chaque fois à se débrouiller trois ou quatre clubs par saison pour faire son beurre, et surtout l'argent du beurre. On raconte dans les coulisses des coachs, qu'en l'espace de six mois Slimani a pu amasser près d'un milliard et demi de centimes. A vous d'en juger : il aurait touché 80% de sa prime de signature au WA Tlemcen, soit 550 bâtons avant de rallier l'USM Annaba et son «richissime» Aïssa Menadi à qui il aurait soutiré 450 millions de centimes pour quelques matches de championnat puis d'atterrir au CS Constantine, en Super DII, où Khettabi, le président du comité de préservation du club, lui a déjà avancé 350 millions de centimes. Si donc les comptes sont bons, Slimani aurait touché 1,350 milliard de centimes, soit 225 millions de centimes par mois ce qui est le salaire le plus élevé d'un entraîneur en Algérie. Bien plus supérieur à celui de Saâdane le sélectionneur national et de tous les techniciens étrangers qui activent dans notre pays. Sacré Slimani !