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Histoires vraies
Avis de décès (1re partie)
Publié dans Info Soir le 12 - 01 - 2008

Jusqu'à une époque récente, toute la ville d'Halsinborg, en Suède, connaissait la présence dans ses murs d'un certain Edwin Ramundsen, un marchand d'articles pour la chasse et la pêche qui était célibataire et sans famille proche.
Un jour, Edwin Ramundsen a convoqué son médecin habituel, le docteur Robert Molmonar, pour que celui-ci veuille bien l'examiner :
— Vous comprenez, j'ai le cœur qui bat la breloque. Alors j'aimerais savoir ce qui se passe exactement.
Le médecin pratique l'auscultation et son stéthoscope se promène un moment sur la poitrine velue d'Edwin Ramundsen :
— Bon, vous faites un peu d'arythmie cardiaque. Rien de grave. Mais enfin il faut surveiller ça. Avec quelques examens réguliers et le médicament que vous allez prendre dorénavant, vous allez faire un centenaire.
Edwin Ramundsen se met à rire. D'un rire franc et éclatant :
— Vous vous trompez, docteur. Tenez, j'ai cinquante-cinq ans, eh bien, je peux vous dire qu'il me reste exactement dix-huit ans à vivre.
— Dix-huit ans ! Mais pourquoi dix-huit ans, pas quinze... ou vingt-cinq ? Seriez-vous atteint d'une maladie incurable ! Avez-vous reçu un tel pronostic de la part d'un spécialiste ? A votre âge, comment peut-on annoncer que l'on n'a plus que dix-huit ans à vivre. Il ne faut pas se laisser aller à la dépression...
— Enfin, cher docteur Molmonar, ai-je l'air déprimé ? Avez-vous déjà rencontré un autre homme dans la force de l'âge qui vous annonce en riant que dans dix-huit ans très exactement il sera mort ?
— Non, je l'avoue. Et moi, je vous dis que dans dix-huit ans, jour pour jour, c'est-à-dire le 27 mai 1970, je viendrai, si je suis encore en vie, ce qu'à Dieu ne plaise. Je viendrai donc le 27 mai 1970 vous rendre visite et vous féliciter pour votre bonne santé...
— Eh bien, si vous passez le 27 mai 1970, vous pourrez vous adresser à mon cercueil. Il sera là, sur deux tréteaux, dans le salon. Espérons qu'il y aura quelques fleurs...
— Vous avez l'intention de vous suicider ?
— En aucune manière. Je tiens trop à la vie. Cependant, je serai mort. D'ailleurs voulez-vous parier ?
Le docteur Molmonar hésite un peu :
— Parier ? Quoi ? Combien ?
Edwin Ramundsen allume un cigare et dit :
— Je vous parie 1 000 couronnes que je serai mort, sans m'être suicidé à la date du 27 mai 1970.
Le médecin jette un œil sur sa montre-calendrier. Il dit en martelant ses mots :
— ... je vous affirme que dans dix-huit ans, c'est-à-dire le 27 mai 1970, vous serez encore vivant et dans le cas contraire...
Edwin Ramundsen se remet à rire :
– Et dans le cas contraire, c'est vous qui me paierez les 1 000 couronnes ? Impossible puisque je serai mort...
— Attendez au moins que je vous les paie. Ne serait-ce que pour avoir le plaisir de les dépenser. Vous vivrez encore, Edwin Ramundsen, je vous paierai les 1 000 couronnes et nous irons les dépenser en faisant un gueuleton faramineux...
— Bon, comme vous voudrez, mais je sais, moi, que je ne serai plus là. N'allez pas me demander pourquoi.
— Eh si ! Justement je vous le demande. Pourquoi prétendez-vous connaître dix-huit ans à l'avance la date de votre mort ? Et pourquoi pas les raisons de votre mort, pendant que vous y êtes ? (à suivre...)


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