Débat n La réforme du système éducatif passe par la constitution d'un noyau de formateurs, indiquent les organisateurs. Le premier séminaire de formation intégrée, organisé dans le cadre du programme d'appui à la réforme du système éducatif en Algérie, s'est ouvert samedi au siège de la direction de l'éducation de la wilaya de Sétif, dans la perspective de constituer un «noyau» national de formateurs dans le domaine de «l'approche par compétences». Cette rencontre de 15 jours, encadrée par des experts internationaux du Bureau international de l'éducation et de la formation regroupe des cadres du secteur représentant quatre wilayas de l'Est du pays. Le séminaire constitue, selon le directeur de l'éducation de la wilaya de Sétif, Abdelaziz Ghenam, en même temps que toutes les «mesures d'accompagnement des réformes du système éducatif entamées en Algérie depuis plus de quatre années», l'aboutissement d'un accord entre le ministère de l'Education nationale et la direction générale de l'Organisation des nations unies pour l'éducation. Dans ce contexte, et dans l'optique de constituer le «noyau» national de formateurs dans le domaine de «l'approche par compétences», le séminaire de Sétif est destiné à assurer la formation des «noyaux» des wilayas de Sétif, de Bordj Bou-Arréridj, de Béjaïa et de M'sila. Cette approche obéit, selon la même source, au souci du secteur de «consolider le contenu des réformes pédagogiques de la réforme» et «d'améliorer la gestion pédagogique et les techniques d'animation des opérations de formation». Tahar El-Amri, expert international auprès d'un bureau de formation en Belgique, a estimé, lors des travaux du séminaire, que «l'approche par compétences» représente aujourd'hui «l'épine dorsale des réformes introduites dans le système éducatif en Algérie», car, a-t-il dit, il s'agit de «développer les capacités et les aptitudes de l'élève tout en mettant fin à l'enseignement aléatoire sous-tendu par des connaissances rigides». L'opération de formation entamée à Sétif concernera au final «480 enseignants à l'échelle nationale, soit 10 enseignants par wilaya, qui seront encadrés par des inspecteurs du primaire et du moyen, des professeurs et des directeurs d'établissements des trois cycles», a précisé, M. El-Amri.