Résumé de la 15e partie n Rafik, absent à la mort de son oncle, fait une apparition. Il console Sabrina et promet de l'aider à surmonter cette épreuve. Il la laisse pour aller retrouver son père. Sa mère vient vers elle. — Tu as vu Rafik ? — Oui, dit Sabrina. — Il sera désormais avec nous… La jeune fille se jette dans les bras de sa mère. — Ah, maman, maman, comment sera la vie sans papa ? — Nous ne sommes pas dans le besoin ! — Il faisait tout et nous étions insouciantes ! La femme de l'oncle Amar, Allia s'approche. — Ton oncle et ton cousin ne vous laisseront pas tomber ! — Papa avait des chances de s'en sortir, dit Sabrina. — Je sais, dit la tante. — Ici, on l'aurait peut-être soigné, guéri… — Tout est question de destin ! — Non, dit Sabrina ! — Voyons, dit Djazia. Elle sait bien ce que sa fille veut dire – elle continue à culpabiliser l'oncle –, elle la prend par la main. — Ecoute, arrête d'accabler ton oncle ! — On lui a dit qu'il était intransportable ! — C'était écrit qu'il meure ainsi ! – Je ne veux pas… — Et moi, je t'interdis de parler de tout cela ! Elle se calme. — Ton cousin a été gentil avec toi ? Sabrina hausse les épaules. — Oui, il m'a fait des promesses… — Il va être avec nous ! — Oui, mais quand papa était à l'hôpital, il n'est pas venu nous voir ! C'est à ce moment-là que nous avions besoin de lui ! — Il était en voyage ! — Il pouvait revenir ! — Il n'a pas pu… Et puis, toi, tu ne vas pas en vouloir à toute la famille ! On nous propose de l'aide de partout, tu ne vas pas la refuser ! Sabrina baisse la tête. Sa mère lui caresse le visage. — Il faut savoir pardonner ! Mais la jeune fille s'est assise, murée dans son silence, pleurant abondamment. Une camarade de l'université lui prend la main. — Courage, Sabrina ! (à suivre...)