Résumé de la 21e partie n L'oncle Ali et son fils Rafik viennent rendre visite à Sabrina et à sa mère. C'est à peine si la jeune fille daigne les recevoir. Elle entre au salon. Rafik se précipite aussitôt. — Sabrina ! Il lui fait la bise et voudrait la serrer dans ses bras, mais elle le repousse. — Sabrina, il me tardait de te voir ! Elle ne dit rien. — Tu ne viens pas faire la bise à ton oncle ? Ali est vautré sur un fauteuil, il ne se dérange pas pour embrasser «sa» fille. C'est donc Sabrina qui va vers lui. — Alors, ma fille, comment vas-tu ? — Bien mon oncle. L'oncle pousse un soupir. — Hélas, ton cher père est parti… Tu sais, ma fille, dans ce bas monde, nous ne sommes que des passagers ! — Hélas, oui, dit Djazia. — Mon père a beaucoup souffert, dit Sabrina. — J'ai tout vu, mon enfant ! — J'aurais tant aimé avoir été là, dit Rafik. Sabrina le prend aussitôt au mot. — Tu étais en voyage ! — Hélas… — Tes affaires passaient avant tout ! Rafik est confondu. — Je n'ai su la maladie de mon oncle qu'à la dernière minute… Dès que je l'ai apprise, je suis revenu… — Pour arriver trop tard ! Djazia intervient. — Il n'était pas là ! — Tu as bien mis une année sans voir mon père ! — J'étais pris… — Tu ne l'as quand même pas vu ! C'est au tour de l'oncle d'intervenir. — Allons, Sabrina, oublie toutes ces rancœurs… L'essentiel n'est-il pas que nous soyons ici ? Avec toi et ta mère ? — Je te remercie mon oncle, mais je n'ai pas besoin d'aide ! — Sabrina, voyons… je crois qu'elle est souffrante. Retourne dans ta chambre. Sabrina, qui n'attendait que cela, se retire. Elle entend sa mère l'excuser. — Cela va lui passer… Il faut se montrer patient avec elle, c'est tout. (à suivre...)