Résumé de la 14e partie n Belkacem meurt au cours de son transfert à l'étranger. Sabrina accuse alors son oncle d'avoir décidé, seul, de son évacuation. Mais la jeune femme se calme. Sa mère l'a suffisamment raisonnée pour qu'à son tour, elle accepte le verdict du destin. Quand le corps arrive, elle se jette dans les bras de son oncle. — Mon oncle, pleure-t-elle, qui me rendra mon père ? — Je suis là, dit l'oncle, tu es désormais une de mes filles ! Le soir, c'est toute la famille qui vient veiller le mort. Djazia a donné à Mohammed l'argent nécessaire pour le repas funèbre que sa mère a préparé. Au milieu de la nuit, un homme frappe à la porte. C'est Rafik qui, après avoir été averti par son père, revient de voyage. Il va d'abord vers la femme de son oncle. — Ma tante ! Il la serre dans ses bras, et comme elle pleure, il fait semblant d'essuyer une larme. — C'est le destin ! ma tante ! Il se rappelle alors : — Et Sabrina ? Comment a-t-elle réagi ? — Elle est éplorée ! — Je vais la rejoindre tout de suite ! Il la trouve au milieu de ses amies de l'université. — Sabrina ! Elle lève la tête. — Rafik ! Il va vers elle et la prend dans ses bras. — Oh, Rafik, Rafik, papa est mort ! — Je le sais, dit-il. Et d'ajouter : — Je m'en veux de ne pas avoir été avec toi durant cette épreuve ! — J'ai beaucoup souffert ! — Je sais, mais maintenant, tu ne souffriras plus : je serai désormais à tes côtés, quoi qu'il puisse arriver ! La jeune fille secoue la tête. — Ce ne sera plus comme avant ! Il lui prend la main. — Non, ne dis pas cela… Tout redeviendra comme avant… puisque je te dis que je suis là, il ne t'arrivera plus rien ! Elle s'arrête. — Et maman ? La pauvre, elle a toujours compté sur mon père ! — Elle non plus, on ne la laissera pas tomber ! Elle lui serre la main. — Tu me rends un peu d'espoir ! — Je ferai tout pour que vous soyez heureuses, toutes les deux ! (à suivre...)