Résumé de la 3e partie n Rafik veut épouser plus tard sa cousine Sabrina, fille unique d'un homme très riche. Il écarte tous les prétendants qui peuvent lui porter ombrage. Dix ans ont passé. Sabrina est devenue une jolie fille. Depuis deux ans, elle fait des études de lettres et s'en trouve satisfaite. — je voudrais professer ! dit la jeune fille. — tu n'as pas besoin de peiner pour cela, dit Djazia, ton père te laissera une grosse fortune ! — je veux quand même enseigner ! — et moi je te dis, que tu n'enseigneras qu'à tes enfants ! Sabrina n'a pas eu beaucoup d'occasions pour revoir son cousin, Rafik, autrefois son «amoureux». Il n'a pas, bien sûr, renoncé à son projet : celui d'épouser, un jour, sa richissime cousine, mais il s'est entièrement consacré à ses études et, aussi, aux affaires. Il n'arrête pas de spéculer, de gagner, mais aussi de perdre de l'argent. Il a déjà absorbé une partie de son héritage, et souvent, il est désargenté. Il a tenté d'emprunter, une fois, de l'argent à son oncle Belkacem, mais celui-ci n'a pas trouvé son projet intéressant. — tu vas gâcher de l'argent pour rien ! — c'est une entreprise intéressante, mon oncle ! — je te le dis : c'est voué à la faillite ! — Je te rendrai ton argent, au centuple ! — Il ne s'agit pas de me rendre mon argent : il faut que tu apprennes à gérer tes affaires, autrement, tu cours à ta perte ! Rafik se fâche contre son oncle et il met plus d'une année avant de le voir, à l'occasion d'un enterrement. — comment vas-tu, mon fils ? demande Belkacem. — bien, mon oncle, dit Rafik. Avec ironie, Belkacem lui lance. — j'ai appris par ton père que ton entreprise a déposé le bilan ! Le visage de Rafik se rembrunit. — il me manquait de l'argent… — non, mon fils, dit Belkacem, c'est une question de gestion… Le jugement de Belkacem est fait. «ce garçon, dit-il à sa femme, est un dépensier né, il ne sait pas comment gérer ses affaires ! Je ne pense pas qu'il fasse un bon époux pour Sabrina !» Sabrina, elle, ne pense pas à son cousin. Elle aussi se consacre à ses études et elle n'a pas encore le temps de penser au mariage. Le petit domestique – Mohammed – lui aussi, a fait du chemin. Il a fait des études de droit et pense préparer un doctorat. Sabrina a gardé avec lui des liens d'amitié. Et bien souvent, il lui a été d'une aide précieuse. — peut-être, lui dit-elle, souvent, qu'une fois ton diplôme obtenu, mon père te recrutera. Il aura besoin d'un conseiller juridique ! — je travaillerai avec plaisir pour lui ! dit-il. (à suivre...)