Dans les vieux livres de géographie on dit que l'Algérie est vaste et on disait alors qu'elle fait quatre fois la France. L'on ne se rend pas compte quand, au nord, on effectue des voyages saut de puce. Il faut aller dans le pays profond, vers ce Sud fascinant, pour se rendre compte combien le pays est immense. Tamanrasset est située aux confins du pays dit-on ce n'est pas cette impression qu'ont les gens qui vivent en cette région, eux précisent que la frontière est tout de même à environ 400 km plus au sud. Tamanrasset est une grande ville et possède un charme particulier. La capitale du Hoggar, haut lieu du tourisme saharien, est prenante et sait retenir le visiteur. La wilaya est vaste et compte 556.200 km² avec une population estimée en 1998 à 151 814h. Le chef-lieu de wilaya, Tamanrasset, compte pour sa part environ 80.000 habitants. Une virée dans l'autre Algérie! Il faut donc prendre l'avion même si beaucoup de gens et surtout des commerçants font le trajet par la route. L'appareil qui nous transporte depuis Alger est loin d'être archicomble, bien au contraire ! L'on commence par avoir un retard et c'est avec environ une demi-heure de plus que l'horaire prévu, que l'avion décolle de l'aéroport d'Alger. On laisse derrière nous un soleil printanier avec cette légère brise caressante venue de la mer et on s'enfonce dans le Sud profond. Depuis les airs, le spectacle est grandiose ! L'Atlas tellien défile sous l'appareil, on remarque la verdure qui va bientôt se faire des plus rares. Depuis les airs, c'est une succession de sites incomparables que l'oeil découvre. Des regroupements humains aux portes du Grand Sud, on croit reconnaître Ghardaïa à un certain moment, donnent la mesure de ce que l'homme affronte quotidiennement contre une nature souvent des plus ingrates, voire des plus coriaces. En ces lieux, l'homme s'échine et lutte contre l'avancée du sable qui prend tout. C'est un véritable défi que les paysans de ces contrées lancent à la nature. Une nature difficile, dure et souvent ingrate qui bataille avec l'homme. Ce dernier s'essaie à faire reverdir quelques arpents de terre, mais c'est une lutte de tous les instants ! Le spectacle vu du ciel est féerique ! Des dunes à n'en plus finir et, de temps à autre, des affleurements rocheux qui font penser aux vagues de la mer. La roche tourmentée, ravivée, effritée par les vents et le sable présente des formes sans pareilles. Le tapis jaune ocre est partout. Entre Alger et In Salah, notre prochaine étape, le spectacle est des plus beaux. Les sites fabuleux du plateau du Tademaït ne se rencontrent finalement que dans le Sahara. La mer de sable est immense, belle, majestueuse mais aussi combien dure et terrifiante. Ici, il n'y a que le sable et la roche écrasés de soleil ; de loin en loin, des coins de verdure, une fois le plateau dépassé, apparemment des petites oasis. Mais aussi loin que porte le regard, ce ne sont que sable et roches. Ici, le vide a un sens mais aucune mesure. On a une pensée à ces batailles au nord pour un peu de sable de construction. Les gens s'attaquent à l'environnement et dégradent jusqu'aux nappes phréatiques pour un peu de sable, ici c'est à perte de vue ! L'escale d'In Salah est enfin là, l'avion atterrit près de trois heures après le départ d'Alger. L'on nous avertit, la température au sol est de 42°C et à dix-huit heures ! Le tarmac de l'aéroport d'In Salah est encerclé par le sable, on imagine le combat au quotidien des personnels de cet aéroport pour le maintenir en activité. Depuis l'avion on aperçoit les faubourgs de la ville. Les maisons sont tout le temps menacées par le sable qui, ici, «mange» tout ! Les palmeraies, la route et les constructions ! On laisse derrière nous In Salah et on vole vers notre prochaine étape Tamanrasset-Aguennar. Il est un peu plus de dix-neuf heures quand on foule le tarmac de Tamanrasset. La région est sous un épais manteau de nuage d'un gris virant vers le sombre. De loin, la ville illuminée apparaît. Bienvenue à Tamanrasset! La ville et les hommes La ville sait accueillir, de loin déjà, elle apparaît baignée de lumière. A dix-neuf heures, les rues sont animées et tout le monde semble vaquer tranquillement à ses occupations sans l'agitation qui caractérise les gens du Nord. Mêlés gentiment, Touaregs, nordistes et harratines discutent. Les cafés sont bondés et les restaurants affichent complet. Ville-garnison, Tamanrasset compte beaucoup de militaires qui font travailler le commerce local. Le lendemain, tôt dans la matinée, l'on se rend au marché couvert. On est franchement étonné de constater que les stands sont bien achalandés mais les prix sont plus qu'excessifs. Les fonctionnaires, venus du Nord ont certes une prime de zone mais cette prime va justement dans les prix pratiqués sur les marchés aux fruits et légumes. La ville est en perpétuelle construction. Tamanrasset a décroché le jackpot et les affaires ont l'air de bien marcher, même si un commerçant de Kabylie établi en ces lieux dit que «les affaires connaissent des hauts et des bas!» Sinon le reste des commerçants, généralement des Chambas et des Mozabites qui vivent ici en bonne intelligence, ainsi que des gens de Aurès, ne se plaignent pas. Un tour au musée du parc national de l'Ahaggar nous permet d'admirer la flore, l'archéologie et la faune de la région: le fennec, le mouflon et même, dit notre cicérone, le Dr Boudaoud établi en cette ville depuis treize ans, le guépard dont des spécimens ont été récemment recensés au Tassili. Puis une courte visite chez l'amenokhal Hadj Moussa Akhamokh en sa résidence en ville, une résidence aux portes toujours ouvertes au visiteur. Nous trouvons l'amin el Okal comme on dit ici, ou l'amenokhal qui se tient au milieu de sa cour sous une belle frondaison de verdure, sage et beau dans son costume traditionnel et surtout prêt à donner le coup de main attendu. Hadj Moussa préfère ne pas faire de déclaration. «Attendez un peu que le président termine ce qu'il a promis de réaliser et, après, on verra plus clair!» Hadj Moussa, sénateur du RND, est un homme simple et bon. La seule politique qu'il semble mener est que tout le monde puisse se sentir chez lui dans le Hoggar ! On poursuit notre tour en ville et visitons le quartier dit le Mouflon. La ville est belle, différente du Nord et tout se passe dans une tranquille quiétude. La circulation est des plus fluides et les agents de la circulation ne semblent guère dépassés. Vers midi, la ville, écrasée de chaleur, s'assoupit. Les rues commencent à se vider et seuls les cafés et les restaurants sont encore ouverts pour accueillir le visiteur. Les enfants des écoles, collèges et lycées sortent et dans un joli gazouillis fleurissent les rues. En aparté, la petite Adriane du nom de la montagne qui barre la vue au sud de Tamanrasset, nous dit qu'il «y a comme une grande émulation entre les Nordistes et les locaux ! Il semble que nous menons la barque à nous les Nordistes, mais c'est dans un esprit de saine camaraderie». A Tamanrasset, il y a plusieurs écoles primaires, des collèges, des lycées, un centre de formation professionnelle et un centre universitaire avec une antenne de l'UFC. Ayant fui l'école du temps de la colonisation, les jeunes Touaregs commencent à y aller et sérieusement. Le Dr.Boudaoud assure avoir cueilli récemment en son jardin les premières figues fraîches et aussi la première figue de Barbarie! Avec de l'eau, et cette année est sans doute assez bonne en pluviosité, on récolte de tout et plus tôt qu'au nord. La ville peut en principe s'autosuffire en fruits et légumes pour peu qu'il pleuve un bon coup. Les familles de Tamanrasset vivent pour la plupart dans l'austérité. Certes, ce ne sont pas les fonctionnaires venus du Nord qui accepteront de vivre souvent de la simple tagella, la galette locale ou de couscous, mais les locaux savent se contenter de peu. Comme on a appris que, souvent, des quartiers entiers restent sans eau durant des mois. Ainsi, le quartier de Tahagart est resté sans eau depuis le Ramadan dernier. Les familles achètent soit des citernes d'eau à environ sept cents Da la citerne, soit alors elles comptent sur le puits, qu'on appelle ici hassi. Aussi, nul ne semble inquiet de voir les enfants tout de même assez sales. Une mère de famille approchée explique que l'eau est rare. Comme il faut savoir que dans la plupart des familles de Tamanrasset, il se trouve toujours un élevage de chèvres. La chèvre donne son lait et ce n'est pas peu pour ces gens aux revenus modestes. La femme a acquis une certaine aisance, elle travaille et sait économiser. La plupart des femmes, et principalement chez les targuies, l'écriture du tamachaqt est courante. Il reste certes et, notamment chez quelques tribus nomades, des enfants qui ne vont toujours pas à l'école mais la chose commence à s'estomper quelque peu. L'autre gros problème pris en charge par les autorités est l'existence de nombreux enfants sans état civil. Ils proviennent généralement de mariages ORF. L'opération de régularisation, lancée depuis pratiquement l'indépendance du pays, se poursuit toujours. D'ailleurs, les enfants nés de mariages ORF portent le nom de la mère en cas d'absence du père. En ville la mendicité est absente ou du moins pas un targui ou un harratin ne va s'abaisser à tendre la main. Les mendiants que l'on peut rencontrer sont en fait de la tribu dite des Doushaq. Cette tribu que l'on dit peut-être provenir des falashas est désormais bien intégrée. Ces personnes sont d'ailleurs des sans-papiers! Chez les «Souadines» En poursuivant le tour de la ville on atterrit à la foire, celle-là qui se transforme, le moment venu, en Assihar. Là, les marchandises exposées proviennent en grande partie du Niger ou du Mali car les souadines se sont établis en «commerçants». Les prix peuvent être attirants et les tissus aussi, notamment ces tsarnets appréciées par les femmes de Tamanrasset. C'est une sorte de grand châle qui recouvre la tête et descend sur le corps. Un peu plus haut que la foire, c'est la maison du père de Foucauld, il semble que ce soit la première bâtisse de Tamanrasset. Le père Antoine semble le gardien des lieux comme il est aussi, avec d'autres religieux, l'agent de la météo locale. Un marché du bois se tient à quelque cent mètres de là. Le bois ramassé dans le Sahara est revendu à prix d'or à Tamanrasset. Mais c'est chez les souadines que l'on se rend pour mieux voir ce qui se trame en ce quartier. A Tamanrasset on vous dit qu'il y aurait environ quarante trois nationalités dans ce quartier. Ces foules de malheureux, chassés de leurs pays par la misère, sont là à s'entasser souvent à plus de vingt dans des chambres louées par l'habitant et en ces lieux, la pauvreté aidant, la prostitution a pignon sur rue. Les maladies vénériennes et aussi le sida semblent faire des ravages. Une association locale aidée par le ministère de la Santé et aussi puissamment épaulée par les affaires religieuses fait du très bon travail de sensibilisation et de prévention. On affirme que 80 séropositifs sont suivis par l'hôpital de Tamanrasset dont quelques femmes et quelques enfants. Tamanrasset est ainsi l'un des six centres de référence et de prise en charge de personnes atteintes par le VIH. Ville de garnison, Tamanrasset est aussi considérée comme un foyer potentiellement infectant. Comme on assure également que Gattaa El Oued, résidence choisie par les souadines est un lieu où non seulement le haschisch circule mais aussi des drogues dures souvent ramenées des pays subsahariens. Devant tout cela, le pays essaie de rapatrier ces gens souvent avec l'aide d'associations travaillant en étroite collaboration avec une mission de l'UE. Mais, et plusieurs sources l'ont affirmé, à chaque fois qu'un rapatriement est décidé, l'on voit toute une flottille de transporteurs clandestins qui suivent les camions transportant ces malheureux. Ils attendent qu'ils aient atteint la frontière pour les ramener souvent quelques heures après avoir été remis aux autorités frontalières de leurs pays. D'où l'impossibilité d'éradiquer cette arrivée massive de Souadines. Il semble que les «francophones» s'installent souvent à Tamanrasset alors que les «anglophones» arrivent à progresser vers le nord et Alger ou surtout Oran pour pouvoir ensuite regagner, via le Maroc, l'Europe. Dans ce fourmillement d'hommes et de femmes de toutes les nationalités, c'est la misère des pays du Sahel ou encore les conflits agitant certains pays subsahariens qui se profilent. Beaucoup de personnes de Tamanrasset disent que certains quartiers de la ville et notamment celui occupé par les Souadines ne sont plus aussi sûrs qu'auparavant. Certes, aucun n'a été en mesure d'apporter clairement des preuves d'agressions mais on évoque les petits larcins qui se seraient produits en ces lieux. Et à Tamanrasset dire cela c'est carrément comme si au Nord on vous rapportait que, dans tel quartier, les agressions sont quotidiennes. En fait, les Souadines sont de pauvres gens qui ne recherchent apparemment qu'un moyen de survivre ! Dans leur fuite vers un ailleurs plus clément, il arrive que certains, devant les affres de la vie, soient tentés par de menus larcins et d'autres illégalités comme la vente de drogues dures et peut-être aussi d'armes de poing. Cependant, les services de sécurité semblent bien contrôler cette masse d'hommes et de femmes et leur présence, sans être autorisée, est de fait presque tolérée. Autour et dans l'oued Tamanrasset asséché, les Souadines se tiennent par groupes. Les uns assis sur le rebord du parapet proposent leurs bras et les autres en plein oued sont là, pratiquant un peu tous les métiers : coiffeurs ou barbiers, arracheurs de dents et autres vendeurs de colifichets. La misère suinte des lieux !!!! Tamanrasset est une ville pratiquement nourrie par le Nord. L'agriculture locale étant limitée par le manque d'eau. Des potagers existent aussi bien autour de la ville que dans les environs. Ainsi à Idles, une daïra de Tamanrasset située à environ 120km au nord du chef-lieu de la wilaya, des agriculteurs se sont mis à la culture du raisin apyrène et aussi de la pastèque et autres melons. Dans la région de Tazerouk ce sont les mêmes cultures que l'on retrouve alors qu'à Aïn Mguel, c'est plutôt la pomme de terre qui arrive en tête. Dans toutes ces régions, les agriculteurs arrivent également à produire des fruits de bonne qualité et ce n'est pas mentir que de dire qu'avec plus d'eau la région pourrait s'autosuffire et même, pourquoi pas dégager des excédents. Une agriculture qui serait l'autre vache à lait pour Tamanrasset. Aujourd'hui les fruits et les légumes produits sur place n'arrivent finalement qu'en dernière position et, sans eau, la région est comme condamnée à tout attendre de l'extérieur. Les commerçants de Tamanrasset arrivent à faire du troc avec le Niger et même le Mali. Ainsi, ils ramènent l'oignon du Niger et c'est justement cet oignon que l'on retrouve sur les marchés de Tamanrasset. En plus du problème de l'eau c'est des tronçons routiers qui laissent à désirer. A Tamanrasset tout le monde et surtout les gens du Nord installés en cette région, parlent du tronçon routier reliant Tam à In Salah. Selon eux, la route nationale N°1 est réellement en très mauvais état notamment sur ce tronçon. Ils souhaitent que les pouvoirs publics s'en occupent sérieusement. Aller de Tamanrasset à In Salah n'est certainement pas une simple ballade. Ce n'est pas le nord loin s'en faut ! Ici les distances sont réelles ! Sept cents kilomètres séparent ces deux villes et quand on sait que In Salah est une daïra de Tamanrasset, on se prend à rêver ! Il faut dire que le sable n'arrange guère les choses. La plus belle des chaussées ne saurait résister aux attaques quotidiennes du vent charriant le sable. Mais pour les populations de la région, la route N° 1 est d'une importance vitale. L'autre problème soulevé par les gens de Tamanrasset est, sans aucun doute, celui du prix du billet d'avion. Ce dernier reste assez cher et rares sont ceux qui peuvent se permettre de débourser près de 30.000 Da pour un aller et retour Alger - Tamanrasset. Aussi les citoyens qui veulent par exemple envoyer leurs enfants au Nord lors des vacances scolaires, réfléchissent à deux fois avant de le faire. Il semble que les pouvoirs publics aient promis de se pencher sur la question mais la chose tarde à se faire. Pour l'heure, et selon des fonctionnaires originaires du Nord, qui aimeraient rentrer pour les vacances en voiture, maintenant que le prix du billet d'avion est «aussi cher» il faut compter et avec un bon véhicule jusqu'à douze heures de route pour faire le trajet Tamanrasset - In Salah. A Tamanrasset, on ne peut réellement rencontrer de targui faisant la manche, les harratines non plus ne sont pas enclins à cette pratique réservée exclusivement aux Doushaq, cette tribu que l'on dit descendre des Falashas, alors qu'eux-mêmes et d'autres font remonter aux El Ansar venus de Médine. Scènes de vie Aujourd'hui vivant sous la tente, ils sont plusieurs à louer leurs bras pour de petits «jobs». Le Targui est fier et noble, il ne saurait s'abaisser à tendre la main fut-ce à sa dernière extrémité. Les citadins sont généralement employés dans quelques services publics soit à Tam même soit dans la région et les autres suivent leur mode de vie ancestral et nomadisent à travers le désert. Les harratines eux ont tôt compris combien l'école est bonne pour leur promotion et la plupart sont aujourd'hui soit instruits soit frottés quelque peu d'instruction. Par contre les chorafas, généralement venus d'In Salah ou encore de régions limitrophes, possèdent eux les saintes écritures. Gardiens vigilants de la foi ils sont là à enseigner les saintes écritures. Les autres, tous les autres sont pratiquement des Nordistes.... employés, cadres, enseignants et autres fonctionnaires. A Guataa - El - Oued on a eu la chance de rendre visite à une vieille dame soeur Marie Thérèse, originaire de la Loire en France, elle a désormais sa vie ici à Tam face à l'ermitage du père de Foucauld. La maison où vit soeur Marie Thérese est des plus simples, faite à l'image des maisonnettes d'ici, en terre battue, elle est agrémentée d'un patio ombragé et d'une cour assez vaste contenant la chapelle et la maisonnette des soeurs. Algérienne de nationalité, soeur Marie est retraitée d'une entreprise algérienne. De cette petite retraite elle sait prélever l'essentiel avec lequel elle aime à aider les autres. Les religieux sont entourés ici de respect aussi bien de la part des touregs qui connaissent la maison des soeurs depuis au moins une cinquantaine d'années qu'elle existe et aussi l'action combien gratifiante des religieux. L'ermitage de De Foucauld est tel que ce dernier l'a laissé. Cette première maison de Tamanrasset est en terre battue et l'intérieur respire l'ascétisme. L'APC de Tam a ceint les lieux d'un muret protecteur. Ce haut lieu d'histoire locale mérite d'être visité. De loin l'on a également aperçu ce qui reste de l'ancien palais de Ag Amastan, ce personnage légendaire du Hoggar. Comme l'on a eu à visiter des «maalims» artisans bijoutiers venus pour certains du Niger. Les objets faits à la main sont d'une finesse et d'une beauté certaine. Il semble que l'on ne peut raconter toute la beauté de cette région du Sud fascinant dans les limites d'un simple reportage. La seule manière de conclure semble être de conseiller à tous ceux qui le peuvent de faire un tour dans ce joyau du tourisme saharien.